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lundi 7 septembre 2020

Communiqué : Menaces urbanistiques à proximité du Palais de Fontainebleau


 

 

 

 

Sites et Monuments

Correspondante de Fontainebleau

Association déclarée d’utilité publique

Courriel : inesderibes@gmail.com

104, rue Saint Merry 77300Fontainebleau

Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon

Association déclarée 27 avril 1976 JO 9 mai 1976

Association agréée Code Urbanisme article L. 132-12 - Arrêté préfectoral 2017/CS/38 du 2 mai 2017

Site : avon-cdas.blogspot.com     Courriel : cdas-avon@orange.fr

Maison dans la Vallée, case 18 ;  27, rue du Vieux Ru -  77210 Avon

Fontainebleau Patrimoine

Association loi 1901 n° 9741 déclarée 

au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454

Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr

Courriel : echosbleau@gmail.com Tel : 01 60 74 80 33

24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau

 

Menaces urbanistiques à proximité du Palais de Fontainebleau

1/9/2020


Fontainebleau est une ville d’art et d’histoire dotée d’un patrimoine exceptionnel reconnu au niveau mondial, mais menacé par un projet d’urbanisation ultra dense au sud du périmètre du Palais.

La Ville de Fontainebleau mène actuellement une modification du plan local d’urbanisme (PLU) dans le quartier dit des Subsistances militaires permettant des hauteurs inédites (22 m), sans aucune contrainte architecturale et paysagère en rapport avec le caractère exceptionnel du site. La Ville affirme se soumettre à l’avis de l’architecte des bâtiments de France, mais le secteur n’y est qu’en partie soumis et surtout le projet de site patrimonial remarquable (SPR) à venir exclut cette zone du contrôle, ce qui fait douter de sa bonne foi. Le site historique des Héronnières qui doit être requalifié par le Ministère de la Culture pourrait en pâtir.

Tout aussi grave l'absence totale d'évaluation de l'impact sur les services publics, les transports (déjà saturés pour le rail) et le manque de vision globale sur les objectifs en matière économique, car seul le logement est privilégié.

Un document d’intention très avancé (avant projet définitif, illustration ci-dessus), rendu public par un tiers, révèle de manière saisissante l’étendue des possibilités du futur plan local d’urbanisme : 489 logements, 100 chambres d'hôtel…30.525 m² de logements, 2095 m² commerces, 1640 m² bureaux, 2245 m² hôtel, 1096 places de stationnement dans une tour de 4 niveaux représentant 35 685 m² en plus...

A la suite de observations défavorables des associations et de la Ville d’Avon riveraine immédiate du site, le commissaire-enquêteur a émis des réserves formelles qui portaient sur la méthode comme sur les objectifs mais qui n’ont pas été réellement suivies dans le projet modifié à la suite de l’enquête.

Fontainebleau Patrimoine, le Comité de défense d’action et de sauvegarde d’Avon et la correspondante locale de l’association nationale Sites et Monuments, s’appuyant sur un rapport précis et détaillé (annexe) demandent la remise en cause de ce projet.






 

mardi 17 décembre 2019

Communiqué de presse du 11/12/2019 : Les associations s’engagent contre la pollution publicitaire






Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon
Association déclarée 27 avril 1976 JO 9 mai 1976
Association agréée Code Urbanisme article L. 132-12 - Arrêté préfectoral 2017/CS/38 du 2 mai 2017
Site : avon-cdas.blogspot.com     Courriel : cdas-avon@orange.fr
Maison dans la Vallée, case 18 ;  27, rue du Vieux Ru -  77210 Avon
Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n° 9741 déclarée  
 au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454
Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr
Courriel : echosbleau@gmail.com Tel : 01 60 74 80 33
24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau


Communiqué de presse
Les associations s’engagent contre la pollution publicitaire

L’agglomération du Pays de Fontainebleau organise une enquête publique du 9 décembre 2019 au 10 janvier 2020 en vue de l’adoption d’un Règlement local de publicité intercommunale (RLPI) visant à réguler les dispositifs publicitaires, enseignes et pré-enseignes.

Le rapport de présentation du RLPI constate un patrimoine architectural, urbain et paysager  exceptionnel qui devrait justifier la limitation des publicités à Avon et Fontainebleau.
On rappellera qu’à Fontainebleau par exemple, un contrat de 2016 a échangé 25 supports de publicité contre un sanitaire (alors qu’il en existait déjà un près de l’église), sans contrepartie financière, ce qui est faire bon marché du cadre de vie.

Or, soumis à enquête, le projet de règlement autoriserait les mobiliers urbains porteurs de publicité, sans aucune limitation de densité ou d’emplacement, permettant une pollution visuelle et lumineuse, obstacles pour les piétons, et quelques fois objets bruyante en raison de motorisation du défilement, dans un ville d’art et d’histoire qui mérite mieux que la marchandisation de son paysage monumental. Selon le projet, certains secteurs admettraient des publicités incompatibles avec les lieux et les paysages. Les extinctions nocturnes devraient être exigées systématiquement.

Le comité de défense d’Avon et Fontainebleau Patrimoine s’associent pour dénoncer cette incohérence dans un rapport d’observations qui a été remis lundi 9/12 au commissaire-enquêteur (http://fontainebleau-patrimoine.blogspot.com/2019/12/avis-sur-le-projet-de-reglement-local.html). Paysages de France et FNE77, acteurs importants, ont également donné un avis défavorable.

Le public est invité à participer largement à cette enquête et à faire valoir son droit à un cadre de vie préservé en donnant un avis défavorable :
- Sur le registre d’enquête : 44 rue du Château 77300 FONTAINEBLEAU (ouverture du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30)
- Sur la plateforme électronique : http://rlpi-pays-fontainebleau.enquetepublique.


Fait à Avon et Fontainebleau, le 11 décembre 2019,

Pour le Bureau du CDAS d'Avon
 Jean Vuaillat
Pour le Directoire de Fontainebleau Patrimoine
Dr Guillaume Bricker
Docteur en droit public



jeudi 8 août 2019

In memoriam : Anny Lamy, notre ancienne Présidente


C'est une terrible perte pour la défense du patrimoine et de l'environnement, et un cruel manque pour ses amis proches : Anny Lamy est décédée au début du mois d'août 2019.

Ancienne du service de la recherche de l’ORTF, elle possédait de très grandes qualités artistiques et une volonté de faire partager la connaissance au plus grand nombre.
Elle avait été conseillère municipale déléguée à l'environnement et au cadre de vie, dans l’équipe de Jacques Nizart jusqu’en octobre 2005, avec des réalisations très intéressantes comme les Naturiales, l’exposition photos sur les grilles du Château avec l’IGN.
Très impliquée dans le programme Man and Biosphere de l'Unesco, elle proposait des ateliers aux enfants de la ville sur la question des filières et avait été membre de la commission éducation et communication de l’Union internationale pour la conservation de la Nature,

Fondatrice et animatrice passionnée de plusieurs associations: en 1996, les Amis de la Villa Lavaurs qui devint Fontainebleau Patrimoine, la Ville est à tout le monde (qui proposa un projet culturel pour Fontainebleau), l’UNICEF (pour lequel elle avait mis à disposition un local).
A Fontainebleau Patrimoine, qu'elle avait présidée lors de sa relance, elle avait été courageusement des principaux combats comme le terrible projet de cinéma-blockhaus en 2009 ou les atteintes à la forêt. Elle avait participé aux débats sur la Halle et avait espéré une amélioration de l’esthétique de la place, ce qui ne s’est pas fait. Elle protestait récemment contre l’implantation de l’incongru Taureau en tôle. Représentante au sein du Conseil de la Fédération des associations de protection de la Vallée de la Seine, elle avait largement contribué à la victoire pour la défense du château et du parc de Bellefontaine en 2018-2019. Elle s’était engagée récemment au sein du Collectif de défense de l’hôpital public de Fontainebleau, de Zéro Déchets et l’Affaire du Siècle (changements climatiques) et avait organisé en 2018 une exposition sur l’Europe de la Culture à la Maison des Compagnons.

Pour ceux qui la connaissaient, c’était une femme passionnée, au caractère déterminé, avec des idées formidables pour faire connaître au plus grand nombre la participation à l’environnement. Elle s’indignait du fonctionnement peu transparent des pouvoirs publics et voulait faire partager à tous la compréhension des mécanismes fondamentaux de l’économie, de la biodiversité, de la culture…
Il est difficile d’imaginer que son entrain, son dynamisme ne nous accompagneront plus, alors qu’elle avait tant de projets en cours.
Je suis personnellement très malheureux de ne plus avoir sa chaude amitié et son humour qui étaient toujours une source d’encouragements et nous pensons beaucoup à sa famille.


Dr. Guillaume Bricker, Président

A propos du développement durable, Anny Lamy disait : "Beaucoup prétendent que c’est un concept à la mode ; je dirai plutôt que c’est un moyen inespéré de revoir nos comportements et de s’interroger sur notre développement économique actuel. Il ne peut y avoir de croissance illimitée sur une terre aux ressources limitées. Aujourd’hui si l’environnement entre lentement dans les esprits, les individus ne se sentent pas encore directement concernés et ne semblent pas comprendre que certaines de leurs habitudes peuvent contribuer au désordre collectif. Pour toutes ces raisons l’environnement est le grand défi du 21ème siècle auquel nous sommes confrontés." (bulletin municipal, juin 2004)





lundi 29 octobre 2018

Communiqué de presse du 17 octobre 2018 : Fontainebleau Patrimoine demande la révision du projet la Caserne Chataux



 

Fontainebleau Patrimoine

Association loi 1901 n° 9741 déclarée  au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454
Siège : 24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau  Site internet  : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr  Courriel : echosbleau@gmail.com Tel : 01 60 74 80 33

Communiqué de presse du 17 octobre 2018
Fontainebleau Patrimoine demande la révision du projet  la Caserne Chataux



La Caserne Chataux et son quartier mérite mieux que le projet qui actuellement proposé.

La programmation comporte, selon les informations qui nous été communiquées aimablement par l’architecte Nicolas JAN AILLERET : 115 logements ; 202 places de parking, intégré en sous-sol. Le nombre de logements et de voitures induites par le projet apparaissent comme disproportionnés par rapport à un quartier composé de maisons de ville.
La circulation risque d’être plus importante dans une zone en mutation, sans compter les besoins des populations nouvelles (transports, services scolaires...).

S’il y a lieu de souligner l’effort de l’architecte, qui a des capacités réelles, dans sa volonté de conserver l’hémicycle d’entrée et les deux pavillons qui le flanquent, si l’on remarque ses recherches sur le bâtiment central historique, les nouvelles constructions montrent une dysharmonie importante avec le style traditionnel des bâtiments subsistants et l’environnement urbain.

En premier lieu, les dimensions des immeubles écraseront la rue Clément Matry comme les immeubles avoisinants (R+3+attique = 5 niveaux). Le mal vient d’abord au plan local d’urbanisme modifié en 2014 à la demande du Maire de Fontainebleau pour assurer une super-densification.  Il est regrettable d’avoir introduit d’ailleurs un lourd plan masse obligatoire qui brise la symétrie du site originel, interdisant une meilleure répartition.
En second lieu, l’aspect général relève du style international, qui est daté paradoxalement des années 20, et a pour caractéristique principale des bâtiments en rupture totale avec les traditions du passé, avec la mise en en valeur les volumes par des surfaces extérieures lisses, ici blanc cassé, et sans ornementation (pas de volets par exemple). Coiffant le tout, les toitures en acier laqué simili zinc, malgré une recherche de mouvements pour éviter la monotonie, tiennent plus de l’architecture industrielle.
En troisième lieu, le recours à de la tôle perforée pour symboliser les ombres de la forêt constitue non seulement un non-sens, mais un enlaidissement supplémentaire, comme d’ailleurs les garde-corps en verre. La brique est utilisée anecdotiquement pour certains rez-de-chaussée, au contraire de l’usage traditionnel qui la place en chaînes d’angle ou en bandeaux.

On ne peut que souligner la totale incohérence de l'ensemble et son manque d'unité : pas de lien entre la caserne conservée, les petits bâtiments côté propriétés et la barre (avec ses plaques métalliques). Malgré une recherche historique finalement inutilisée et un travail de la paysagiste qui mérite le détour, le projet est inacceptable et traduit une mauvaise compréhension de ce que l’on attend dans une ville d’art et d’histoire comme Fontainebleau qui attire plus par son esthétique traditionnelle que par des constructions anonymes que l’on peut retrouver dans n’importe quelle banlieue, à quelques enjolivures près.
Nous ne pouvons croire que le conseil de l’architecte des bâtiments de France, Isabelle MICHARD, aurait explicitement imposé une architecte « contemporaine », alors l’intégration architecturale est pourtant une des missions des services culturels de l’État. C’est une telle position de son prédécesseur qui avait conduit à l’échec du projet de cinéma Sélect place Napoléon Bonaparte, projet désavoué d’ailleurs par l’inspection générale du patrimoine.

Le tout forme un terrible contraste entre l’esthétique classique du bâtiment ancien, réussie et adaptée et une architecture sans aucun lien que l’on veut plaquer à toute force sans intégration aucune. Il faut revenir à une construction moins dense, à taille humaine, plus proche de l'architecture traditionnelle qui loin du pastiche conforte l'attractivité de notre territoire.
Fontainebleau Patrimoine espère que le promoteur de l’opération comme l’architecte entendront leurs intérêts comme ceux des habitants et réviseront un projet, qui, sinon, serait mal parti.

Pour le Directoire, Dr Guillaume Bricker, Président

Annexe : une interview de Jean Nouvel dans la revue sites et monuments


Patrimoine contre modernité : vaste débat si on l'aborde dans sa généralité, peut-il conserver encore un sens ?

Jean Nouvel : « Je suis un contextuel : toute la question actuelle oppose la proposition d'architecture parachutée à la proposition de ceux qui prennent mesure de celles qui les précèdent.
Je suis contre les objets célibataires.

Un acte architectural peut-il légitimement se déconnecter de tout tissu historique, social et environnemental ?

Ainsi le débat patrimoine contre modernité pourrait être considéré comme un simple non sens puisque la modernité ne peut elle-même débarquer tel un ovni exsangue de toute culture, culture dont le mot « Patrimoine » est synonyme.
Les villes anciennes présentent une grande unité due à l'unité des matériaux (à Fontainebleau, le grès est très présent).
Les lieux de mémoire doivent être préservés : c'est le cas des établissements religieux et militaires.

Les tracés urbains structurent une ville et constituent son ossature et sa mémoire. L'architecture doit être polie avec son environnement : le volume, la hauteur et les matériaux doivent respecter le paysage urbain. Les modifications de façades, les surélévations et les changements de fenêtres peuvent défigurer une façade en quelques heures
Le mobilier urbain permet d'embellir ou de défigurer une ville".

Sites et Monuments n°182.  

mardi 20 octobre 2015

Fontainebleau Patrimoine met fin à toute polémique sur l'abandon du projet de cinéma Le Select

Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n° 9741 déclarée  au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454, affiliée à la Fédération départementale Nature Environnement 77
Association membre de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France et la Société Nationale pour la Protection des Villes d'Art
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Communiqué de presse

Fontainebleau Patrimoine met fin à toute polémique
sur l'abandon du projet de cinéma Le Select

Fontainebleau, le 14 octobre 2015

Fontainebleau Patrimoine a lu avec intérêt un article de la République du 11 octobre 2015 concernant le soi-disant blocage par ses recours du projet de cinéma le Sélect, il y a déjà 5 ans. L'association se doit d'apporter, à nouveau, des rectifications importantes à cette vision quelque peu incomplète. Notre association a pris l'affaire très au sérieux, d'autant plus que nous avons eu un architecte du patrimoine (ancien ABF) comme conseil tout au long de l'affaire du centre ville.

L'association rappelle que le projet attaqué par l'association avait été ensuite retoqué par l'inspecteur général de l'architecture et du patrimoine M. Chauffert-Yvart, délégué par le ministère de la Culture et qui indiquait que "tant par son traitement architectural, le rythme de ses percements, l'inadaptation de son comble au volume à couvrir que par les matériaux proposés en façade, ce projet est de nature à porter gravement atteinte aux abords du Château de Fontainebleau, […] et au site inscrit des quartiers anciens". Constatant que l'architecte du projet proposait "un objet totalement hétéroclite dans les tissus urbains du centre ville", il suggérait son changement.
Les recommandations de cette expertise ministérielle n'avaient pas été entendues par entêtement de la municipalité et du promoteur.

Si on lui reproche l'abandon de l'aspect initial, jugé largement inacceptable le ministère, l'association s'en félicite, mais on ne peut lui mettre sur le dos l'abandon de l'ensemble du projet. Ainsi, l'association souligne que son recours avait été retiré fin janvier 2011 alors que les négociations étaient encore en cours et que ce recours d'ailleurs portait sur un autre visuel que celui qui est présenté par le journal (visuel anachronique et pas très lisible d'ailleurs puisqu'il représente à 90 % l'Hôtel de l'aigle noir). Bref, l'argument du recours bloquant tombe à plat.

Enfin, si l'on veut être tout à fait objectif, lors de la réunion du 1er juin 2011, organisée en Mairie de Fontainebleau, Madame C. Reynaud, propriétaire du cinéma, a annoncé l’abandon du projet de 4 nouvelles salles à l’emplacement du Sélect. Elle a justifié cet abandon  par une baisse de 28% des fréquentations de l’Ermitage, baisse deux fois plus forte que la baisse nationale.
Les obstacles à la viabilité économique du projet étaient importants avec à une concurrence des complexes multisalles de Montereau, Dammarie et Sénart qui offre des parkings non seulement spacieux mais encore gratuits alors que 1000 places de cinéma allaient être créées, et malgré les avertissements des associations, sans qu'aucun stationnement n'ait été prévu à l'époque par la mairie pour accueillir la clientèle. Le rapport du CNC soulignait à cet égard cette forte nécessité.

Le Cinéma du Bréau, qui lui présente des stationnements gratuits, désormais ouvert, malgré son aspect résolument moderne et sans doute mal intégré, n'a pas fait l'objet de recours de la part de notre association, compte tenu de sa situation excentrée des monuments et du site inscrit protégé du centre historique. Si l'on peut regretter l'abandon de l'implantation en centre-ville, il s'agit exclusivement d'une décision de la Ville (vendeuse de la Halle de Villars), de l'exploitante (titulaire des autorisations) et de la SEM du Pays de Fontainebleau (majoritaire de la SCI constructrice), on ne pourra donc en accuser notre association.

Le Président,

Dr Guillaume Bricker






mercredi 3 décembre 2014

Communiqué de presse du 2 décembre 2014 : Nouvelles constructions au Quartier Chataux

Fontainebleau Patrimoine

Communiqué de presse du 2 décembre 2014
Nouvelles constructions au Quartier Chataux


Une réunion publique du 1er décembre 2014 s'est tenue en mairie de Fontainebleau sur l'avenir du Quartier Chataux, que l'Etat entend céder. Avant la Révolution, il abritait les grandes écuries du comte d’Artois, il a été affecté à la cavalerie en 1884, avant de servir de quartier pour le détachement britannique de l'OTAN puis la gendarmerie nationale.

Le projet de la Ville de Fontainebleau consiste à conserver le bâtiment principal, avec une pelouse sur l'ancienne place d'armes, avec un élargissement de la rue Matry, mais aussi à lotir le terrain de 130 logements dont au moins 25 % en logements sociaux, représentant 9500 m² de surface de plancher sur un terrain d'une surface de 8500 m² (sur-densité donc, double de ce qui existait). Le projet comprendrait 1000 m² de bureaux et commerces.

Fontainebleau Patrimoine constate que le terrain va donc être surdensifié, avec des hauteurs très fortes (18 m sur la rue Clément Matry, 14 m sur la rue Saint-Merry, cf. document). Selon les chiffres mêmes de la ville, la moyenne des hauteurs du quartier est de 9,60 m, que l'on dépassera largement.
Le Commissaire-enquêteur a demandé d'abaisser d'un étage le projet sur la rue Matry, mais il n'a pas été entendu par la municipalité.
Par ailleurs, le nombre de places de parkings a été prévu à 165-180, il s'agit d'un minimum réglementaire et non de ce qui sera réellement nécessaire. Le Conseil Général a demandé une étude des flux de circulation, que la mairie n'a pas exécutée.

Fontainebleau Patrimoine a exprimé son désaccord, non pas avec le principe d'une réutilisation du terrain, mais avec cette volonté non justifiée de surdensification (bétonnage si l'on préfère) : les constructions finales ressembleront à une énorme caserne, plus lourde et plus haute que l'ancienne. L'association souhaite aussi des garanties en matière d'esthétique, plutôt que d'avoir des conflits par la suite.

La mairie veut donner une large autorisation pour permettre de lotir rapidement. En effet, les promoteurs ont intérêt à construire le plus haut et le plus dense possible pour rentabiliser au maximum.


Notre association a réclamé une révision du projet, à fin de faire respecter le caractère résidentiel du quartier Damesme, Saint-Merry, Rue des Bois. 
Lors de la réunion, les riverains ont unanimement exposé leurs craintes et leurs critiques.


Le 11 décembre 2014, la Communauté de Communes du Pays de Fontainebleau (CCPF) décidera du bétonnage de ce quartier. Venez nombreux pour y assister.







vendredi 4 juillet 2014

Communiqué CDAS-Avon / FP : quartier du Bréau




Comité de Défense d'Action
et de Sauvegarde d'Avon
Communiqué commun du 
4 juillet 2014

Fontainebleau Patrimoine

Objet : article du 26/06/2014
Bientôt la première séance au Bréau                                  

                        Monsieur Yoann Vallier,

Nous apprenons avec étonnement par votre article du 26/06/2014 "Bientôt la première séance au Bréau", la volonté du Maire de Fontainebleau que ledit quartier du Bréau accueille 2000 nouveaux habitants.
Ce programme n’a jamais été évoqué dans la campagne municipale qui vient de se terminer. Il n'a fait l'objet ni d'évaluation ni d'aucun débat public ni de l'approbation des habitants du Pays de Fontainebleau-Avon.

En dehors de ce fait troublant, cela nous pose quelques questions :

1) Où iront travailler ses habitants ?
Dans la mesure où le ratio emploi/habitant qui était de 1 emploi par habitant en âge de travailler est passé à 0.4, le risque est d'aggraver le déséquilibre et d'avoir une ville-dortoir, éventuellement de demandeurs d’emploi. Il nous semble que la priorité devrait être donnée à la relocalisation de l'emploi.

2) Où vont être construites ces nouvelles habitations ?
La construction est sur un site devant redevenir forestier, dont l'urbanisation est contestée judiciairement. On voit bien que nos élus, loin des discours officiels, n’ont pas encore intégré la transition écologique, car au moment du réchauffement climatique inéluctable, ils n’ont qu’une idée, détruire la forêt (et ses dépendances) qui protège notre climat, encore particulier à Fontainebleau.




3) Quel sera l'impact pour la voirie et les services publics ?
En faire le "plus beau lieu de Fontainebleau" relève t-il de l'imposture? Imaginons simplement la circulation automobile, avec 0,47 voiture par habitant en moyenne en Ile de France, on peut calculer facilement l'impact sur nos voiries surchargées. Tout cela, alors que les transports en commun sont saturés (gare SNCF). L'impact économique de nouveaux habitants n'a pas été évalué et pourtant on sait que le coût des services publics sera augmenté largement. Ne croit-on pas que la priorité devrait être de bien faire vivre les habitants actuels avant d'en accueillir de nouveaux ?

4)         Quelle démocratie locale peut se passer de (vrai) débat ?
Nos associations estiment que le Maire de Fontainebleau, après le fiasco de son projet de délocalisation de l'Hôpital au Bréau, projet que nous avons dénoncé comme une grave erreur ( il a d’ailleurs été  retoqué tardivement par l'Agence Régionale de Santé), fait une nouvelle proposition qui non seulement n’a été l’objet d’aucune concertation, mais encore qui  ne tient pas compte de la qualité de vie.



Nos associations proposent que l'on remette à plat ce plan de bétonnage pour un avenir du Pays de Fontainebleau qui s'inscrive dans le durable, notamment environnemental, culturel et économique plutôt que dans le ciment. Nous y contribuerons largement.



Le bureau du Comité de Défense d'Action et de Sauvegarde d'Avon
   Jean-Marie Virot et Jean Vuaillat

Guillaume BRICKER
Président de Fontainebleau Patrimoine

mercredi 23 avril 2014

Communiqué de presse du 23 avril 2014 : Travaux de l'Eglise et de la Chapelle de la Bonne Dame

Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n° 9741 déclarée  au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454, affiliée à la Fédération départementale Nature Environnement 77
Association membre de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France et la Société Nationale pour la Protection des Villes d'Art
24, bd Thiers 77300 Fontainebleau  http://fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr/ echosbleau@gmail.com

Communiqué de presse du 23 avril 2014
Travaux de l'Eglise et de la Chapelle de la Bonne Dame

Fontainebleau Patrimoine prend note de la décision de la commune de faire financer les travaux de la Chapelle Notre Dame du Bon Secours et de l'Eglise Saint Louis notamment en faisant appel à la générosité publique par l'intermédiaire de la Fondation du Patrimoine. 

Notre association s'est engagée depuis plusieurs années pour obtenir ces travaux. L'état d'abandon de la Chapelle (l'Etat a manqué à son obligation légale de conservation, alors que la mérule est déclarée dans la charpente, s'en déchargeant sur la Ville) et l'état dégradé  de l'Eglise Saint Louis sont significatifs de l'urgence à agir  après plus de dix ans d'inaction. L'association se réjouit que la municipalité se préoccupe enfin de ces travaux qui attendent depuis déjà deux mandats. Elle rappelle donc la nécessité d'agir rapidement, comme elle  l’a demandé dès 2010[1].

Si les travaux de l'Eglise ont commencé par l'imperméabilisation des soubassements des murs et la réfection des vitraux, la priorité doit porter sur les problèmes d’humidité de l'Eglise dus à la descente pluviale cassée, au mauvais état des chêneaux débordant fréquemment, aux infiltrations au niveau de la statue de la  Vierge surmontant la Chapelle de Franchard, de la  couvertine arrachée, des fuites importantes qui ont causé les dégâts situés sous la bâche des chapelles du déambulatoire (selon les Diagnostics de 2011  et 2013 faits par l'Agence Trubert) avant d'envisager la restauration de l’intérieur de l’église.
L'Association se dirait inquiète si la Ville subordonnait le commencement des travaux à la réussite ou à l'échec du recueil des dons. Elle estime que les travaux doivent commencer sans plus attendre. Fontainebleau Patrimoine  constate qu’actuellement la globalité des crédits n'a toujours pas été votée par le Conseil municipal, elle demande donc à la Ville de rassurer les Bellifontains et les donateurs éventuels à ce sujet.

Fontainebleau Patrimoine souhaite donc que la Ville présente rapidement le programme, le coût et le calendrier  des travaux, ainsi que le plan de financement concernant la restauration de ces deux édifices du Culte (devis des entreprises, le montant du financement de la Ville, le montant des subventions des collectivités , la part estimative des dons.

Pour le Directoire,
Le Président,
Dr Guillaume Bricker

PJ : documents sur l'état de l'Eglise et de la Chapelle


[1]             http://fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr/2010/03/le-parisien-du-20-janvier-2010.html

mercredi 21 août 2013

Communiqué du 21 août 2013 : Projet d'Hôtel Ancien Mess Magenta

Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n° 9741 déclarée  au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454, affiliée à la Fédération départementale Nature Environnement 77
Association membre de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France et la Société Nationale pour la Protection des Villes d'Art

24, bd Thiers 77300 Fontainebleau             Courriel : echosbleau@yahoo.Fr

Communiqué

Projet d'Hôtel Ancien Mess Magenta


Fontainebleau Patrimoine se dit consternée de l'autorisation d'un projet d'hôtel à l'esthétique inacceptable sur le site de l'Ancien Mess Magenta.
Ce projet, qui n'aurait jamais du être autorisé, est le produit d'un triple parti pris de la municipalité.

Le premier parti pris est le refus de la concertation. Les associations de défense du patrimoine comme Fontainebleau Patrimoine ou le CDAS d'Avon sont exclues systématiquement de toute discussion préalable sur des projets d'une telle envergure.
Il ne s'agit pas d'exiger un droit exorbitant mais de permettre aux promoteurs d'adapter intelligemment leurs projets à des sites aussi prestigieux et de désamorcer des contentieux que tout le monde déplore.

Le second parti pris est la volonté municipale d'imposer une architecture contestable et inadaptée à Fontainebleau. Cette attitude est non seulement irresponsable mais dangereuse pour l'esthétique de la Ville.
La banalisation de Fontainebleau a été pour l'instant arrêtée par des associations et des riverains courageux qui ne défendent pas seulement leur intérêt mais encore l'avenir de la Ville. On ajoutera que la Ville ne respecte même pas son Plan local d'urbanisme, pourtant laxiste : "Aspect des constructions neuves: Les constructions doivent présenter un aspect compatible avec le caractère ou l'intérêt des lieux avoisinants, des sites, des paysages" (Zone UB, art. 11).

Le troisième parti pris est l'absence d'aménagement d'ensemble du quartier Magenta. Le site a fait l'objet de projets de natures et de styles très différents sans qu'une conception d'ensemble incluant une réglementation et une étude des circulations, des matériaux, des gabarits, … Le résultat est moins que médiocre et ne tient pas compte ni de l'environnement monumental ni de l'intérêt que représente ce quartier. Elle a conduit à abandonner à son sort le Mess Magenta qui aurait mérité mieux qu'une démolition sans gloire.

Fontainebleau Patrimoine estime que l'implantation d'un hôtel sur le site n'est pas contestée  en soi mais son visuel,  qui est inadapté.
Elle se félicite de la réaction des riverains et souhaite préciser qu'elle souhaite que le promoteur puisse en prendre conscience et revoir sa copie. Elle ne doute pas que le promoteur saura faire réussir son projet dans le respect d'un site aussi chargé d'histoire et qu'il comprendra son intérêt de le respecter pour lui assurer une fréquentation touristique introuvable ailleurs.


Le Président, Dr. Guillaume Bricker

mercredi 27 mars 2013

Communiqué de presse du 27 mars 2013

Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n° 9741 déclarée  au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454, affiliée à la Fédération départementale Nature Environnement 77
Association membre de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France et la Société Nationale pour la Protection des Villes d'Art


Communiqué de presse
Fontainebleau, le 27 mars 2013.

En réponse à l'article "pourquoi bloquent ils tout les projets" de la République du 25 mars 2013, Fontainebleau Patrimoine souhaite que des précisions soient données aux lecteurs, notamment en ce qui concerne le cinéma le select.

Il semble qu'alors que le titre invitait à donner les explications des recours, l'article se borne à faire un amalgame entre les différents recours présentés sur des sujets variés et sans connexité aucune, ce qui donne une impression détestable de collusion qui n'existe en rien. Cette méthode qui consiste à faire passer la Ville pour une victime dans tous les cas paraît trop conspirationniste pour être véridique. A partir du moment où notre action est présentée de manière unilatérale, nous réclamons donc que nos motifs soient exposés clairement.

En premier lieu, notre recours était parfaitement motivé sur l'atteinte au site de Fontainebleau. la ville de Fontainebleau n’ait pas tenu compte des préconisations de l'inspecteur général de l'architecture et du patrimoine M. Chauffert-Yvart, délégué par le ministère de la Culture et qui indiquait que "tant par son traitement architectural, le rythme de ses percements, l'inadaptation de son comble au volume à couvrir que par les matériaux proposés en façade, ce projet est de nature à porter gravement atteinte aux abords du Château de Fontainebleau, […] et au site inscrit des quartiers anciens". Constatant que l'architecte du projet proposait "un objet totalement hétéroclite dans les tissus urbains du centre ville", il suggérait son changement. Les recommandations de cette expertise ministérielle n'ont pas été entendues.

En second lieu, le Comité de défense d'Avon ne s'est jamais désolidarisé de l'action de Fontainebleau Patrimoine comme il est dit à tort. Mieux encore, l'action commune a été portée avec Nature Environnement 77 jusqu'au bout, comme le montre le Communiqué de presse du 15 juin 2011 (http://fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr/2011/06/communique-du-15-juin-2011.html).

En troisième lieu, il apparaît que l'éditeur fait porter la responsabilité exclusive de l'échec sur Fontainebleau Patrimoine. C'est à la fois injuste et surtout erroné. Ainsi, le recours a été retiré fin janvier 2011 (!) pour faciliter les négociations. Il n'était donc plus un obstacle. Mais il faudrait encore souligner les motifs pertinents et réels qui ont bloqué le projet : alors que les offres concurrentes des parkings spacieux encore gratuits alors que 1000 places de cinéma allaient être créées, et malgré les avertissements des associations, sans qu'aucun stationnement n'ait été prévu par la mairie pour accueillir la clientèle.

En quatrième lieu, nous tirons une leçon plus générale de ce sujet.
D'une part, nous constaterons que l'acteur au cœur de ces problèmes est toujours la Ville de Fontainebleau, qui semble ne pas avoir de méthode de concertation et de résolution de conflits, malgré nos demandes répétées.
D'autre part, nous notons que l'article aurait du se pencher beaucoup plus sur l'analyse des motifs de contestation des projets que sur les recours qui ne sont que la conséquence de l'acharnement administratif de la Ville.

Enfin, nous appelons, sur des sujets comme celui de la Halle, de l'Hôpital ou de la requalification urbaine, à une présentation modérée, documentée et faisant appel à un débat contradictoire. Il nous semble que le climat actuel nécessite un apaisement des esprits.
Notre association ne s'est ainsi pas prononcée dans le débat de la Halle, sachant que nous débattons nous-mêmes de ce sujet, nous attendons en tout cas que la Commission régionale des monuments historiques apporte son éclairage et permette au public de se faire son idée.  Nous constatons en tout cas que la requalification était trop précipitée, sans véritable concertation ni présentation des alternatives. Indiquons encore que nous en avons été volontairement été écartés.

Nous espérons que, dans le cadre d'un traitement équitable mais bien sûr dans le respect de la liberté de la presse, nous serons désormais appelés à présenter nos observations avant toute mise en cause, dont certaines nominatives, de ce type.

Le Président,

mercredi 15 juin 2011

Communiqué du 15 juin 2011


Nature environnement 77

Fontainebleau Patrimoine
Comité de défense d'action
et de sauvegarde d'Avon

Communiqué de presse du 15 juin 2011
Cinéma le Select

Lors de la réunion du 1° juin, organisée en Mairie de Fontainebleau, Madame C. Reynaud, propriétaire du cinéma,  a annoncé l’abandon du projet de 4 nouvelles salles à l’emplacement du Sélect. Elle a justifié cet abandon  par une baisse de 28% des fréquentations de l’Ermitage, baisse deux fois plus forte que la baisse nationale.
Les obstacles à la viabilité économique du projet étaient importants avec à une concurrence des complexes multisalles de Montereau, Dammarie et Sénart qui offre des parkings non seulement spacieux mais encore gratuits alors que 1000 places de cinéma allaient être créées, et malgré les avertissements des associations, sans qu'aucun stationnement n'ait été prévu par la mairie pour accueillir la clientèle.

Nature Environnement 77 (fédération départementale), Fontainebleau Patrimoine et le Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon se sont largement et légitimement impliqués pour que réussisse un projet qui soit parfaitement intégré dans son environnement. Ces associations se sont fait accompagner par un architecte du patrimoine, administrateur de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, fédération nationale qui soutient leur action. A chacune des réunions, contrairement aux propos de Monsieur Valletoux, elles ne sont livrées à aucune surenchère. 
Elles ne  peuvent que regretter que la ville de Fontainebleau n’ait pas tenu compte des préconisations de l'inspecteur général de l'architecture et du patrimoine M. Chauffert-Yvart, délégué par le ministère de la Culture et qui indiquait que "tant par son traitement architectural, le rythme de ses percements, l'inadaptation de son comble au volume à couvrir que par les matériaux proposés en façade, ce projet est de nature à porter gravement atteinte aux abords du Château de Fontainebleau, […] et au site inscrit des quartiers anciens". Constatant que l'architecte du projet proposait "un objet totalement hétéroclite dans les tissus urbains du centre ville", il suggérait son changement. Les recommandations de cette expertise ministérielle n'ont pas été entendues[1].

En novembre 2010, les promoteurs retiraient le permis de construire obtenu un an plutôt et présentaient, pour tirer profit d’une opportunité d’extension sur un terrain voisin, une opération beaucoup plus importante (1000 places au lieu de 800 et création de 350 m² de bureaux).  Cela n’allait pas contribuer à améliorer sa viabilité économique.
Fin janvier 2011,  les associations signataires retiraient leur recours. La concertation avec la ville de Fontainebleau n’en a pas pour autant été améliorée. Et le mépris affiché à leur égard est resté la ligne de conduite de la mairie qui voudrait leur faire porter les inconséquences de sa gestion calamiteuse de ce projet  dont le cinéma à Fontainebleau est la victime. 


PJ : rétrospective 2006-2011 des projets et permis de construire du Cinéma le Select
Avis complet de l'inspecteur général


[1]              Ce document, gardé secret par la Ville parfaitement informée, elle, n'a été communiqué par le ministère de la culture que le 3 juin 2011 aux association.