Affichage des articles dont le libellé est Communiqué. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Communiqué. Afficher tous les articles

dimanche 14 avril 2024

Communiqué du 15 avril 2024 : Abattage d'arbres devant le centre ODEON : la Ville d'Avon et la CAPF sont toutes les deux responsables du désastre

 



Comité de défense d'action

et de sauvegarde d'Avon

Association JO 9 mai 1976

Asso. agréée CU  L. 132-12

avon-cdas.blogspot.com  cdas-avon@orange.fr

MDLV, case 18

27, rue du Vieux Ru 77210 Avon



Fontainebleau Patrimoine

Association loi 1901 n° 9741 déclarée   au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454

Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr Courriel : echosbleau@gmail.com

Tel : 01 60 74 80 33

24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau

 

Communiqué du 15 avril 2024 :

Abattage d'arbres devant le centre ODEON :

la Ville d'Avon et la CAPF sont toutes les deux responsables du désastre

 

C'est avec émotion que le public a constaté, mi-janvier 2024, l'abattage à la pelleteuse d'un séquoia, d’un érable sycomore et d'autres arbres devant le centre d’affaires Odéon sis 44 avenue de Valvins à Avon pour la création de 1 803 m2 de constructions nouvelles à destination commerciale en complément des 3 250 m2 de bureaux déjà existants.

 

La mairie d'Avon avait déjà délivré le 22 janvier 2021 un permis de construire prévoyant le déplacement de l’érable sycomore centenaire, décision absurde car techniquement impossible pour des arbres de cette taille.

Sur le plan juridique, si le déplacement ne s’avère pas possible, son abattage pur et simple est toujours envisageable. Mais cela doit passer par la délivrance d’un permis modificatif au préalable. Problème, l’article UX 13 du PLU indique : "Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme". Les arbres remarquables ne peuvent donc pas être abattus tant que cette règle est en place. Le permis de construire du 22 janvier 2021 semble donc être non seulement illégal puisqu’il prévoyait l’abattage des différents arbres remarquables à l’exception de l’érable sycomore, mais également inexécutable !

 

La Ville d’Avon s'en est sans doute rendue compte. Car à sa demande, le 6 mai 2021, la Communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) lance la révision n° 3 du PLU concernant la zone d’activités de Valvins. Elle prévoit notamment la modification de l’article UX 13 afin de rendre légal l’abattage des arbres remarquables dans la zone. Cette révision est adoptée le 29 septembre 2022 par la CAPF, la même CAPF qui nous explique par l’intermédiaire de son président combien « l’environnement est au cœur de tous [ses] projets » (cf. Agglo infos n° 20 avril 2024, p. 3).

La Ville d’Avon a donc désormais le champ libre pour délivrer un permis modificatif compatible avec le PLU le moment venu. Mi-janvier 2024, les arbres sont abattus alors qu’aucun permis modificatif n’avait encore été délivré. Le permis  n'a été délivré que le 8 mars 2024 par la mairie d’Avon, soit près de deux mois après que l’abattage a eu lieu !

 

Il est donc clair que la Ville d’Avon et la CAPF sont collectivement responsables de l’abattage des arbres remarquables devant l’Odéon afin de permettre l’installation de surfaces commerciales nouvelles. Si développer l’activité économique est essentiel sur l’agglomération, il est tout à fait regrettable que cela se fasse, encore une fois, au détriment de l’environnement. D’autres solutions auraient permis d’éviter un tel désastre. Encore eut-il fallu une réelle volonté de la part des élus locaux. Le fait de planter de nouveaux arbres de 6 à 8 m de haut en compensation ne remplacera nullement les arbres remarquables qui ont été abattus.

 

Quant au Maire de Fontainebleau qui se plaint de la création de surfaces de vente susceptibles de concurrencer ses propres commerçants, la CAPF pouvait en principe saisir la commission départemental d'aménagement commercial (CDAC) pour contester cet aspect des choses. Ce Maire est encore dans les délais pour attaquer le permis de construire.

 

Dossier

 

 

C'est avec émotion que le public a constaté l'abattage à la pelleteuse mi-janvier 2024 d'un séquoia, d’un érable sycomore et d'autres arbres devant l'immeuble de bureaux Odéon sis 44 avenue de Valvins à Avon pour la création de surfaces commerciales.

La mairie d'Avon avait déjà délivré en 2021 un permis prévoyant le déplacement d'un arbre remarquable, décision absurde car techniquement impossible pour des arbres de cette taille. Cependant, l'abattage nécessitait un permis modificatif qui ne pouvait être rendu possible qu'avec une révision du PLU en 2022, accordé par la Communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF). Le permis modificatif prévoyant l'abattage a été délivré le 8 mars 2024, après que l’abattage a eu lieu !

Les associations font le point sur ce dossier et sur la polémique concernant les espaces commerciaux concurrentiels.

 

Sommaire

. 11

 Résumé chronologique

I. Abattage des arbres : la règle de protection n'a pas été appliquée pour le permis, mais elle a été retirée après sa délivrance

Le permis du 22 janvier 2021

La révision n° 3 du 29 septembre 2022

L'abattage de janvier 2024 et le permis modification du 8 mars 2024

II. Inquiétude sur l'aménagement commercial de la zone

A. Que savait réellement la CAPF et que pouvait-elle faire ?

B. Le pacte pour la transition a t il été violé ?

Annexe : extraits pertinents des permis

PC INITIAL du 22 janvier 2021

PC MODIFICATIF delivre le 8 mars 2024


Résumé chronologique

 

 

Action

Commentaire

Etat initial

L'article UX 13 du PLU indique : "Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme"

L'abattage des arbres remarquables est donc interdit.

22 janvier 2021

Permis de construire PC 0770142000011 délivré le. Le projet porte sur un terrain de 14 913 m²  avec 1 803 m² de constructions nouvelles (3 250 m² de bureaux pré-existants). Il s'agit de la construction de deux bâtiments divisés en 4 cellules avec un parking semi-enterré de 125 places. L'abattage d'un des arbres remarquables n'est pas prévu, mais son déplacement (érable sycomore).

Juridiquement, si ce déplacement n'est pas possible, l'abattage nécessite un permis modificatif, mais la règle UX13 interdit l'abattage.

Le permis paraît donc à la fois partiellement illégal mais aussi inexécutable !

23 janvier 2021

La mairie d'Avon signe le pacte sur la transition qui limite l'implantation des surfaces commerciales

Cette extension des surfaces est-elle conforme au pacte ?

6 mai 2021

La CAPF lance une révision n° 3 du PLU concernant la zone d'activités de Valvins

Cette révision est lancée à la demande de la ville d'Avon

29 septembre 2022

La révision allégée n° 3 est approuvée.

La règle sur la protection des arbres est supprimée dans la zone UX1.

La CAPF a donc rendu possible un permis autorisant l'abattage.

Mi-janvier 2024

Le séquoia, l’érable sycomore et les autres arbres remarquables sont abattus.

Cet abattage n'est couvert par aucun permis.

8 mars 2024

Permis de construire modificatif autorise l'abattage des arbres remarquables, alors qu'ils ont déjà été abattus.

Ce permis modificatif n'aurait pas pu être délivré sans la révision n° 3 du PLU

 


I. Abattage des arbres : la règle de protection n'a pas été appliquée pour le permis, mais elle a été retirée après sa délivrance

 

Le permis du 22 janvier 2021

 

Dans une lettre datée du 16 février 2024, le président de la CAPF dément toute responsabilité de l'agglomération dans cette affaire : " En l'espèce, le permis de construire initial autorisant la coupe des arbres a été accordé par le maire d'Avon en janvier 2021, soit avant l'approbation de la dernière procédure d'évolution du PLU commun de Fontainebleau-Avon" (lettre du 16 février 2024 adressée au GNSA).

 

Après vérification, nous avons eu l'information sur la date du permis (non affiché sur le terrain, ce qui prive le public de l'information essentielle) : la société 44 VALVINS (SIRET numéro 88180439700019) est titulaire d'un permis de construire PC 0770142000011 délivré le 22 janvier 2021. Le projet porte sur un terrain de 14 913 m² avec 1 803 m² de constructions nouvelles qui viennent s’ajouter aux 3 250 m² de bureaux pré-existants. Il s'agit de construire deux bâtiments, divisés en 4 cellules avec un parking semi-enterré de 125 places.

 

Cependant, le permis de construire du 22 janvier 2021 était soumis au règlement de la zone UX1 : "Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme" (art. UX 13).

 

Ce permis ne prévoit pas l'abattage mais le déplacement d'un arbre remarquable, ce qui est techniquement absurde :



Cela signifie aussi que si le déplacement est impossible, l'abattage devra faire l'objet d'un permis modificatif, permis qui ne peut pas être délivré car contrevenant à l'article UX13.

Reste qu'il est facile de modifier cette règle.

 


La révision n° 3 du 29 septembre 2022

 

C'est en effet le 6 mai 2021, soit postérieurement à la délivrance du permis, que la révision allégée n° 3 portant sur la zone a été lancée par la Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau, à la demande de la ville d'Avon.  Approuvée le 29 septembre 2022 par la CAPF, cette révision a supprimé la règle qui empêchait d’abattre les arbres remarquables.

 

Le Président de l'agglomération précise pourtant : "Cette révision allégée n°3 du PLU réalisée à la demande de la commune d'Avon concernait le secteur de la zone d'activités de Valvins mais n'a pas retiré de protections sur ces arbres puisqu'elles n'ont jamais existé depuis le PLU de Fontainebleau-Avon approuvé en 2010".

 

Nous ne pouvons pas suivre ici le président, car il omet l'existence de la règle UX 13 dont l'application a été modifié par la révision allégée n° 3 dans le secteur UX1 créé spécialement par cette révision.

 

ARTICLE UX 13 - LES OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE

REALISATION DES ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS, ET DE PLANTATIONS.

Version applicable au permis

Révision allégée n° 3 du 29 septembre 2022

 

 

L'implantation des constructions nouvelles doit être choisie de façon à préserver la plus grande partie possible des plantations existantes de qualité.

Les espaces restés libres après implantation des constructions, et non occupés par des aires de stationnement doivent faire l'objet d'un traitement paysager. En clôture, les haies vives sont recommandées. Les aires de stockage doivent être dissimulées par des haies vives ou des arbres à croissance rapide. Des haies denses à feuillage essentiellement persistant ou marcescent doivent être aménagées autour des parcs de stationnement de véhicules. Les aires de stationnement en surface comportant plus de six emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 200 m2 de surface affectée à cet usage. Ils pourront être plantés en bosquet. Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme. L’article 13 ne s’applique pas aux emprises du domaine public ferroviaire".

[ajouté par la modification] Dans l'ensemble de la zone UX à l'exception du secteur UX1 : 

L'implantation des constructions nouvelles doit être choisie de façon à préserver la plus grande partie possible des plantations existantes de qualité.

Les espaces restés libres après implantation des constructions, et non occupés par des aires de stationnement doivent faire l'objet d'un traitement paysager. En clôture, les haies vives sont recommandées. Les aires de stockage doivent être dissimulées par des haies vives ou des arbres à croissance rapide. Des haies denses à feuillage essentiellement persistant ou marcescent doivent être aménagées autour des parcs de stationnement de véhicules. Les aires de stationnement en surface comportant plus de six emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 200 m2 de surface affectée à cet usage. Ils pourront être plantés en bosquet. Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme. L’article 13 ne s’applique pas aux emprises du domaine public ferroviaire".





 

L'abattage de janvier 2024 et le permis modification du 8 mars 2024

 

Le permis modificatif délivré le 8 mars 2024, rendu possible par la délibération de la CAPF du 29 septembre 2022, autorise finalement l'abattage des arbres remarquables (extrait de la notice PC4) :

Mais les arbres avaient déjà été abattus !


II. Inquiétude sur l'aménagement commercial de la zone

A. Que savait réellement la CAPF et que pouvait-elle faire ?

 

Le même président de l'agglomération s'inquiète des conséquences de l'aménagement commercial de la zone :

"Même constat pour Pascal Gouhoury, le maire de Samoreau et président du Pays de Fontainebleau. « L’équilibre va être totalement bouleversé avec cette concentration commerciale dans le secteur, déplore le président de l’agglomération. Rajoutez à ça le futur Auchan à la place du Casino de Vulaines, ça va être la guerre. »  Outre la concentration commerciale, l’élu estime par ailleurs avoir été mis devant le fait accompli. « J’ai entendu parler de ce projet en allant faire mes courses, assure-t-il. Il n’y a eu aucune concertation. » Le sujet a d’ailleurs fait des vagues, lors du dernier conseil des maires du Pays de Fontainebleau." (La République de Seine et Marne, Article internet du 12 mars 2024 : Arbres, concurrence : le projet de zone commerciale à Avon inquiète jusqu'à Fontainebleau).

 

Sur ce point, l'agglomération n'est pourtant pas dénuée de tout droit d'action et dispose d'une information obligatoire.

 

Dans le cas d'un permis relatif à un projet de création ou d’extension, dans une commune de moins de 20 000 habitants, d’un magasin de commerce de détail ou d’un ensemble commercial dont la surface de vente globale est comprise entre 300 et 1 000 m², une procédure facultative de consultation de la Commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) est organisée au profit du maire de la commune concernée ou du Président de l'EPCI compétente en matière d'urbanisme (notamment des SCOT) en application du Code de commerce, L752-4 R 752-21 et s.

 

La demande de permis est accompagnée d'une notice précisant la nature du commerce projetée et la surface de vente (article R. 431-27-1 du Code de l’Urbanisme, dite notice PC36). Le délai d'instruction est celui de droit commun à savoir 3 mois. Dans les faits, ce délai sera porté à 5 mois puisqu’il s'agit d'un ERP (Article R423-28 du Code de l’Urbanisme), sauf pour les permis au nom de l’État (idem ci-dessus).

La délibération motivée de la commune ou de l’EPCI décidant de saisir la CDAC doit être adoptée dans le délai d’un mois à compter du dépôt du PC et notifiée au demandeur au plus tard 3 jours après son adoption (article R752-22 c) du Code de commerce.). Au-delà de ce délai, le projet ne peut plus être soumis à la CDAC.

En cas de saisine par le maire et/ou le président de l'EPCI compétent (Articles R752-21 à 29 du Code du Com.), la CDAC a 1 mois pour se prononcer (Code de commerce, Article L752-4). Dans les 10 jours suivant la réunion de la commission, l’avis est transmis à l’autorité compétente pour délivrer le permis (article R752-29 du Code de commerce.).

À défaut de réponse, l'avis est réputé favorable (article R752-24 c) du Code de commerce).  En cas d'avis défavorable de la CDAC, le permis doit être refusé. Le défaut de décision sur le permis vaut décision implicite de refus et non accord tacite (article R424-2 h) du Code de l’Urbanisme).

 

La CAPF a-t-elle été informée à l'époque ?

Si non le permis n'est-il pas illégal ? Et si oui, pourquoi la CAPF n'a-t-elle pas agi à l’époque ?

 

La CAPF a reçu le dossier en son temps, car elle a donné un avis favorable au permis comme au permis modificatif (avis du 25 novembre 2020, avis du 22 juin 2023), sans formuler de remarque sur la question de la création des nouvelles surfaces commerciales. On note cependant que la notice PC36 spécialisée en matière d'aménagement commercial n'a pas été fournie.

 

Mme Nouhaud est attaquée pour défaut de concertation et a répondu dans les colonnes de la République de Seine-et-Marne du 18 mars 2024 qu'elle organiserait une réunion le 11 avril 2024.

Une telle prétendue concertation n'est elle pas illusoire lorsqu'elle est postérieure à la délivrance de l'autorisation ?

 

B. Le pacte pour la transition a t il été violé ?

 

 

La commune d’Avon a signé le Pacte pour la transition avec le collectif le 23 janvier 2021. Soit le lendemain de la délivrance du PC pour le terrain devant Odéon. Voilà qui est symboliquement étrange.

 

Le Pacte prévoit notamment :



"Niveaux

1 : Interdire toute artificialisation des terres agricoles (PLU et SCOT) et apporter un soutien pour développer les circuits de distribution locale des productions locales à travers des projets alternatifs tant dans leurs contenus (plutôt coopératives, financements éthiques, etc.) que dans leurs formes (zone d'implantation, visibilité, fonctionnement etc.)

2 : Dissuader l'installation de grandes surfaces pour rester en deçà d'un seuil critique à partir de 100 m² de surface de gondoles pour 1 000 habitant·es, en travaillant avec l’intercommunalité, en fixant des règles d'implantation des commerces défavorables à celles-ci dans les documents d'urbanisme et en consultant systématiquement la population sur de nouveaux aménagements.

3 : En cas de suréquipement avéré (supérieur à 100 m² de surface de gondoles pour 1 000 habitant·es), élaborer des scénarios de résilience pour anticiper les reconversions possibles"

 

En signant le Pacte, la municipalité d’Avon a pris l’engagement de respecter les niveaux 1 et 2.

La population est de 13 933 habitants (chiffre de 2015) ce qui donne 1 400 m² de surfaces de gondole au sens du Pacte.

Force est de constater que le public n’a pas été consulté sur ces nouveaux aménagements et que les règles d’implantation défavorables n'ont pas été adoptées.

En effet, la commune a continué son développement en vertu de l'Accord CDAC du 25 juillet 2022 pour la Création d'un ensemble commercial de 1 800 m² de surface de vente composé d'un magasin ALDI de 999 m² et d'un local de 801 m² de surface de vente à Avon (la CAPF était également d'accord). S’il faut noter que certaines surfaces existantes avaient été fermées (DIA, Le mutant), la Ville d’Avon y a ajouté un Intermarché de 1 500 m2.

 


Annexe : extraits pertinents des permis

PC INITIAL du 22 janvier 2021

 

 



 
 



PC MODIFICATIF délivré le 8 mars 2024




jeudi 18 janvier 2024

Communiqué de presse du 18/01/2024 : abattage d'un séquoia à Avon

  


Fontainebleau Patrimoine

 

Association loi 1901 n° 9741 déclarée   au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454

Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr Courriel : echosbleau@gmail.com Tel : 01 60 74 80 33

24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau

 

Communiqué de presse : abattage d'un séquoia à Avon


 

Fontainebleau, le 18 janvier 2024.

 

Fontainebleau Patrimoine déplore l'abattage autorisé par la commune d'Avon d'un séquoia situé sur un terrain privé proche du monument historique des Basses loges pour permettre des constructions.

Ce séquoia d'une belle taille, était un élément important du paysage local. Il était apprécié des habitants pour sa beauté et sa majesté. Son abattage est une perte importante pour la commune et pour l'environnement. Fontainebleau Patrimoine rappelle que les arbres sont essentiels à la santé de notre planète. Ils contribuent à la purification de l'air, à la régulation du climat et à la protection de la biodiversité. Ils forment également un patrimoine culturel.

Cet abattage, d'autant plus choquant qu'il a été fait la pelle mécanique, a été rendu possible par la délibération du Conseil Communautaire du 29.09.2022 approuvant la révision allégée n°3 du plan local d'urbanisme, à la demande de la Ville d'Avon, qui a entraîné la suppression de la règle de protection des arbres en zone UX1  : "Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme" (art. UX 13). La commune aurait pu exiger cependant son maintien en se fondant sur l'article R. 111-27 du code de l'urbanisme : "Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales".

L'auteur du communiqué, en sa qualité de présidence du CDAS d'AVON, avait dénoncé une modification destinée à favoriser les constructions sous couvert de paysagisme : "Il est donc facile de conclure que la priorité apparente donnée à l'environnement emballe surtout un projet de restructuration commerciale de la zone" (https://avon-cdas.blogspot.com/2022/07/observations-du-cdas-sur-lenquete-du.html).

La commune est donc responsable de cette décision regrettable.

 

L'organisation appelle la commune d'Avon à la responsabilité sur les abattages d'arbres et à la création d'une commission d'urbanisme ouverte aux associations de défense du patrimoine naturel et culturel.

 

Le Président, Dr Guillaume Bricker

 

Annexe

 

Source : https://www.pays-fontainebleau.fr/wp-content/uploads/2022/10/1-Notice_Rev-all-3_AVON_APPROBATION-1.pdf

 

ARTICLE UX 13 - LES OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION DES ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS, ET DE PLANTATIONS. "[ajouté par la modification] Dans l'ensemble de la zone UX à l'exception du secteur UX1 : L'implantation des constructions nouvelles doit être choisie de façon à préserver la plus grande partie possible des plantations existantes de qualité. Les espaces restés libres après implantation des constructions, et non occupés par des aires de stationnement doivent faire l'objet d'un traitement paysager. En clôture, les haies vives sont recommandées. Les aires de stockage doivent être dissimulées par des haies vives ou des arbres à croissance rapide. Des haies denses à feuillage essentiellement persistant ou marcescent doivent être aménagées autour des parcs de stationnement de véhicules. Les aires de stationnement en surface comportant plus de six emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 200 m2 de surface affectée à cet usage. Ils pourront être plantés en bosquet. Les arbres dont la silhouette est majeure ou les essences rares doivent être conservées dans leur durée normale de vie. Ils doivent être remplacés par des sujets de même espèce à développement identique à terme. L’article 13 ne s’applique pas aux emprises du domaine public ferroviaire".

 

Justification officielle (ironie ?) : "Les nouvelles dispositions de l'article 13 visent à mettre le végétal et la biodiversité au premier plan et à inciter les pétitionnaires à leur intégration dans les projets d'aménagement et de construction. Elles doivent permettre de recréer une armature végétale forte, lien entre les deux réservoirs de biodiversité de la forêt situés de part et d'autre de la ZAE. Il s'agit de faire du paysage une composante majeure du site"



mercredi 15 février 2023

Communiqué de presse commun du 14 février 2023 : Bétonnage à la gare et dans l'agglomération : les ONG appellent à la responsabilité

 



Comité de défense d'action et de sauvegarde d'Avon

Association déclarée 27 avril 1976 JO 9 mai 1976

Association agréée Code Urbanisme article L. 132-12 - Arrêté préfectoral 2017/CS/38 du 2 mai 2017

Site : avon-cdas.blogspot.com    Courriel : cdas-avon@orange.fr

Maison dans la Vallée, case 18   27, rue du Vieux Ru - 77210 Avon



Fontainebleau Patrimoine

Association loi 1901 n° 9741 déclarée au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454

Site : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr

Courriel : echosbleau@gmail.com 

24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau

 

Communiqué de presse commun du 14 février 2023

Bétonnage à la gare et dans l'agglomération : les ONG appellent à la responsabilité

 

       Le CDAS d’Avon et Fontainebleau Patrimoine appellent solennellement le public et les élus à demander l'abandon des opérations de bétonnage à la gare, sur l'axe majeur de l’agglomération, et au-delà de la politique d'urbanisme actuelle, qui, à part pour les promoteurs, ne présente guère d’avantages.

Après l'îlot Ouest de la zone d’aménagement concertée (ZAC) de la Gare (6 600 m² auxquels il faut ajouter 21 800 m2 dont 260 logements pour l’îlot Est), la commune s’apprête à contracter le 15 février 2023 avec l’Etablissement public foncier d'Ile de France (EPFIF) pour un programme de 6 350 m2 initialement, rue de la gare – programme modifié en catastrophe pour être moins précis – ainsi que pour la recherche de terrains Avenue Dorion aux Fougères.

·         De graves inconvénients, des arguments discutables

L'augmentation de population impliquera un surcroît de trafic, avec une ligne R saturée, des services publics insuffisants, des ressources énergétiques et en eau sous tension. Le Maire l'a d’ailleurs reconnu publiquement en s’opposant à des projets (Bellefontaine, logements étudiants près du CNSD). L'artificialisation des espaces libres a des effets négatifs en termes climatiques (îlots de chaleur), sans parler des esthétiques inadaptées pour une agglomération d'art et d'histoire. Démolir les logements de la rue de la gare pour cause d’indécence ne tient pas, car la commune peut les faire mettre en conformité, si avéré. La commune et l'EPFIF, prétextant la présence de quelques immeubles de grande hauteur dans cette zone, tentent de justifier des constructions aussi hautes. En réalité, le quartier est surtout constitué de maisons avec un ou deux étages et de jardins. Le même argument fallacieux a déjà été utilisé pour la ZAC, la caserne Chataux ou les logements étudiants près du CNSD.

·         Objectifs de construction : embarrassée, la mairie tente une manœuvre déloyale

Dans une vidéo du 10 février 2023, le Maire d'Avon fait croire que rien n'est figé : "Je n'ai de totale certitude ni moi ni les élus ni les services sur la programmation définitive". Or, les conventions sont très claires : le programme de la ZAC Ouest prévoit une "surface de plancher prévisionnelle d’environ 6 600 m²" et le projet initial de convention rue de la gare stipule clairement : " le programme comportera environ 6 350 m²". Un chiffre trop précis pour la mairie.

Suite à la communication du CDAS du 06/02/2023 dénonçant ces opérations, le service urbanisme a cru malin, pour sauver la face, de modifier, 3 jours après, les objectifs de la convention de la rue de la gare : désormais ce sera 60 logements, 300 m² de commerce et une résidence étudiante (sans plus de précision). Cette manœuvre a échoué : la suppression de la précision de la surface annoncée ne change en rien la réalité du bétonnage à venir ni son intensité !

·         "Concertation" : la mairie en fera une lorsque tout sera décidé

Le Maire dit : "Je ne souhaite pas communiquer publiquement, mais une communication publique et une réunion publique vous sera proposée dès que les choses seront définitives, ça me paraît une question d'honnêteté".

N’aurait-il pas été plus honnête d’organiser une réunion publique avant que les choses ne soient "définitives" ? Autrement dit, il n’y aura pas de vraie concertation. Pour modifier des objectifs déjà arbitrairement fixés, la solution est donc que les Avonnais et les Bellifontains, tous concernés, obtiennent de leurs élus de réviser cette politique de bétonnage qui présente de graves inconvénients, avec une concertation préalable.

·         Equilibre économique : il faudra sans doute modifier le règlement d'urbanisme

La commune soutient qu'elle fera moins pire que des promoteurs privés. Or, elle va user de moyens qu'un promoteur n'a pas. Une étude de l'EPFIF démontre en effet que le projet de la rue de la gare ne pourra être équilibré qu'en modifiant le PLU ("Au regard du cadre réglementaire actuel, les limites de hauteur et de densité ne permettent pas de trouver un équilibre financier quelque soit le scénario d’assiette foncière envisagé.", "L’étude montre que le passage d’un cadre réglementaire autorisant un R+2 à un R+4 […] permettrait d’équilibrer l’opération.") ou en ayant au moins recours à la préemption qui est à la seule disposition d'une mairie (sinon l'expropriation).

·         Vers 4 000 logements de plus : une responsabilité devant l'Histoire et la population

Fontainebleau n'est hélas pas épargnée par des projets encore plus nombreux (551 logements aux Subsistances, logements nouveaux près de l'hôpital, programme de 675 HLM des foyers de Seine-et-Marne, 165 logements étudiants près du CNSD, entre 800 et 1200 logements aux Héronnières...). Pour l'agglomération, on arriverait ainsi à 4000 logements supplémentaires sans le consentement des habitants, avec des constructions très denses et des architectures déconnectées de l’existant, sans prise en compte des besoins en termes de services publics et de transports.

Les associations estiment qu'il faut un moratoire d'urgence sur les projets immobiliers des deux communes pour remettre à plat publiquement la politique d'urbanisme, revenir à une modération urbaine et à la défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants. Des alternatives existent !

 

 

 

 

Pièces justificatives

 

Etude de faisabilité de l'EPFIF




 

 

 

Convention EPFIF-Ville d'Avon soumise au Conseil municipal du 15/02/2023




 

Première version : Commission municipale du cadre de vie (06/02/2023)




Deuxième version : Conseil municipal (envoi du 09/02/2023)


 

 

 

 

jeudi 7 octobre 2021

Communiqué du 7/10/2021 : Fontainebleau ville menacée de déclassement par un urbanisme sans âme

 

Communiqué du 7/10/2021

Fontainebleau ville menacée de déclassement par un urbanisme sans âme

 

 

         Dans un article de la République du 1er octobre 2021, le maire de Fontainebleau se glorifie de réalisation future notamment en matière d'urbanisme et d'aménagement. Fontainebleau Patrimoine juge que cette politique contribue hélas à la banalisation sinon la banlieusardisation de la ville.

 

         Trois exemples suffiront à s'en convaincre,

         D'abord la rénovation des voiries, qu'il était urgent d'entreprendre : or, les choix municipaux tendent surtout à mettre en œuvre des matériaux sans rapports avec la cohérence attendue au regard du patrimoine et des matériaux traditionnels (comme le grès). Le ratage de la place de la République, sans arbres, avec des descenderies pour le parking massives ou hétéroclites comme l’ascenseur démontre une incapacité à améliorer l'existant. La Place de l'étape va être rendue plus complexe pour le trafic, y compris au détriment des vélos.

         Ensuite, le bétonnage du sud de l'agglomération, qui fait désormais l'objet d'une grave polémique avec la Ville d'Avon (qui n'a pas réussi non plus sa ZAC à la gare!) constitue une atteinte terrible au patrimoine mondial. L'accueil des étudiants aurait permis de favoriser un programme de résorption de la vacance, toujours aussi forte à Fontainebleau au lieu de créer de immeubles sans mixité.

         Enfin, tant la réalisation de ses immeubles à la densité massive et sans intégration que les travaux de voiries déconnectés du patrimoine sont en total déconnexion du projet d'extension du périmètre  UNESCO du Château de Fontainebleau à la Forêt et à la Ville.

 

         Fontainebleau est depuis longtemps une ville connue pour être "une ville d'Art et d'Histoire", le château" Maison des Siècles" , les quartiers du centre ville dont les hôtels classés et les maisons parfois modestes mais encore riches de leur caractère dont les façades, les fenêtres, les portails, les cheminées témoignent encore de l'attention portée à leur édification dans le respect d'une architecture de plus en plus ignorée.

         Et ignorée en plus au profit d'une "modernisation" banale massive et ordinaire pour satisfaire une volonté municipale primaire de refaire une ville "moderne", sans mémoire et sans autre intérêt qu'un nom encore connu comme ayant été une ville royale dont le caractère unique est bafoué de jours en jours? 

         Le maire a raison sur un point "Fontainebleau a changé de catégorie", en effet, la Ville risque de passer en deuxième classe !

vendredi 19 mars 2021

Communiqué de presse : Place de l'étape : un aménagement sans rapport avec le patrimoine et inadapté pour les cycles, les bus comme le trafic

 


Fontainebleau Patrimoine

Association loi 1901 n° 9741 déclarée  au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454

Siège : 24, Bd Thiers 77300 Fontainebleau  Site internet  : fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr  Courriel : echosbleau@gmail.com Tel : 01 60 74 80 33     

 

Fontainebleau, le 19 mars 2021.

 

Communiqué de presse

Place de l'étape : un aménagement sans rapport avec le patrimoine et inadapté pour les cycles, les bus comme le trafic

 

Nul ne discute le fait que les voiries et places de Fontainebleau méritent un traitement urgent du fait de leur dégradation et de leur aspect. Cependant, la décision du conseil municipal de Fontainebleau du 1er mars 2021 concernant la place de l'étape démontre encore une fois qui ni l'esprit historique de la Ville ni l'aspect pratique des choses n'ont été pensées : Fontainebleau Patrimoine soulève ces problèmes et propose des correctifs.

I. Aspect patrimonial et paysager négligé

 

Il apparaît que le projet de refaire tout le centre ville de Fontainebleau sans tenir compte de son identité de ville d'Art et d'Histoire, sans les conseils d'un architecte du Patrimoine et des services compétents est une carence inexplicable.

a) outre la méthodologie employée tout à fait incompréhensible dans le cas d'importantes modifications d'une ville d'Art et d'Histoire connue du monde entier, on relève l'absence de concertation avec des spécialistes reconnus

b) au sujet du pavement: le choix incompréhensible de la continuité du pavement de la Place de la République et de la rue du Château, matériau étranger à celui du centre ville et très salissant dont l'entretien est particulièrement mal effectué.

c) en ce qui concerne le mobilier urbain:  on est choqué du choix de "points d'apports volontairement enterrés" (p.18 du document de présentation) qui présentent l'inconvénient  d'une structure visuelle du plus mauvais effet (pour ne pas dire d'une laideur inqualifiable comme on le voit devant le commissariat actuellement), la commune devrait faire la recherche d'un matériel adapté au centre ville de Fontainebleau comme c'est le cas dans les villes sensible à leur Patrimoine.

d) il y a lieu de réfléchir à l'ensemble de l'aménagement de la voirie de tout le centre ville depuis l'entrée par le Boulevard Magenta jusqu'à la gare et d'éviter de procéder par petites étapes en multipliant les "effets".

Ni la ville de Versailles, ni dans une ville  remarquable par son Patrimoine, il ne serait possible de faire cela. La ville de Fontainebleau souffre depuis longtemps  de l'absence d'un architecte conseil, le dernier n'a pas été renouvelé, hélas!, par le maire…

II. Grave problème futur de circulation des cycles, bus et autres véhicules

 


Une étude un peu sérieuse des plans et la lecture des documents présentés ce 1er mars 2021 au conseil municipal montre que la volonté de faire régresser l'automobile fini par recours à une expérimentation absurde par effet de mode (p.16).

La "chaussée à voie centrale banalisée" (CVCB) consiste à réduire la voie dans les deux sens à seulement 4 m, à prévoir des rives cyclables de 1,4 m sur la chaussée et imposant aux véhicules qui se croisent de rouler sur elles,  La CVCB n'est admise que lorsque les largeurs sont contraintes et non dans le cas où de vraies bandes cyclables auraient pu être créées ! Le centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA) le dit clairement : "Ces résultats tendent à démontrer que la CVCB a plutôt tendance à améliorer les conditions de circulation des cyclistes, quand les contraintes sont telles qu’aucune autre solution n’est envisageable. Pour autant, la CVCB n’est à considérer que si l’ensemble de la boîte à outils pour prendre en compte les cyclistes dans l’espace public a été examiné : bandes et pistes cyclables, voies vertes, zones 30 et zones de rencontre. En particulier, la mise en place d’une CVCB sur une voirie est difficilement compatible avec la création ou le maintien d’emplacements de stationnement pour véhicules motorisés." Or, le projet maintient ses utiles stationnements, ce qui démontre son incohérence.

Ce choix qui revient à en nier l'existence des cyclistes, puisque l'intensité du trafic ne permet pas de répit et donc imposera des croisements sur les rives.  Bref, les cycles n'auront pas de voies dédiées, et une apparence de sécurité fallacieuse et avec une lisibilité douteuse pour les automobilistes.

Les bouchons seront aggravés sans bénéfice. Si le but est "d'apaiser" la circulation, il nous apparaît que l'intérêt des cyclistes est en réalité oublié, la généralisation à la rue grande envisagée paraît encore plus absurde !


Par ailleurs, on constatera que les arrêts de bus sont sur l'emprise de la chaussée et mieux encore sur les fameuses rives cyclables, sans possibilité de contournement (alors qu'il était encore possible actuellement de le faire) ce qui va aggraver encore l'effet de bouchons, toujours sans bénéfice réel pour les cyclistes et sans réellement d'intérêt pour l'amélioration de la circulation automobile.

 

La place de l'étape n'est pas une zone semi-piétonne, il s'agit d'un important nœud routier de Fontainebleau qui dessert le centre ville la gare, la route de Melun, et qui sert de point de passage de plusieurs lignes de transports en commun : il est visible qu'il n'en a pas été tenu compte et que peut-être cette situation de blocage permanent est recherchée pour dissuader le trafic de transit : cependant, les inconvénients risquent de dépasser les avantages peu évidents du projet.

Pourquoi ne pas rechercher à détourner le trafic de transit plutôt que de créer des abcès de fixation ?

 

Il n'est donc pas trop tard pour reprendre le projet sur ce point, avoir une largeur suffisante pour tous, dans la sécurité.