lundi 9 octobre 2017
lundi 10 juillet 2017
La République du 10/7/2017 : qui veut s’offrir une caserne ?
Fontainebleau : qui veut s’offrir une caserne ?
Les emprises militaires vont être vendues par l'Etat, le plus souvent pour en faire des logements. La caserne Chataux ouvre le bal, tournant une nouvelle page de l'histoire de la ville.
Publié le 10 Juil 17 à 11:22
A vendre, en plein centre-ville de Fontainebleau, une ancienne caserne militaire de 8.500 m² à l’angle de la rue Saint-Merry et de la rue du docteur Clément Matry : c’est le genre d’annonce totalement atypique devenue monnaie courante à Fontainebleau. Car c’est (presque) tout le passé militaire de Fontainebleau qui va être cédé par l’Etat dans les prochains mois.
Une première étape importante a été franchie, avec la cession immobilière à venir de la caserne Chataux.
Et ce ne sera pas le seul : au total, l’Etat va vendre six ensembles entre 2017 et 2018 ! « Ce sont des dossiers qui se débloquent enfin, se félicite le maire Frédéric Valletoux. Cela faisait longtemps que l’on voulait que ça se fasse. Le préfet de région était venu à Fontainebleau en nous disant que l’Etat allait s’engager à accélérer les sessions d’Etat. C’est chose faite ».
Suivront les ventes de la caserne Damesmes qui accueille actuellement des migrants, mais aussi quatre autres emprises sur la commune !
130 logements ?
La caserne Chataux sera donc vraisemblablement la première à être vendue. Un dossier qui date, puisque les militaires ont quitté le site depuis 2007. Longtemps, plusieurs projets ont été évoqués, notamment celui d’y accueillir le nouveau commissariat de police. Ce sont finalement des logements qui vont y être construits, malgré la particularité des lieux : son grand bâtiments principal et central qui devra être conservé et ses 19 bâtiments. En 2014, le premier projet avait été présenté lors d’une réunion publique.
A l’époque, on évoquait 130 logements nouveaux dont 25 % de logements sociaux, mais aussi 1000 m2 de bureaux et de commerces.
L’association Fontainebleau Patrimoine avait alors dénoncé une « surdensification, avec des hauteurs très fortes », réclamant une révision du projet et des « garanties en matière d’esthétique ».
Selon le maire, le projet inclurait « des immeubles et trois maisons individuelles ».
Voilà les futurs propriétaires prévenus : le cahier des charges sera lourd, et il faudra composer avec la vigilance des associations de défense du patrimoine bellifontain.
Yoann VALLIER
lundi 1 mai 2017
mercredi 1 mars 2017
Observations sur l'enquête publique Forêt de Protection
Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n°
9741 déclarée au JORF du 11 décembre 1996 p. 5454, affiliée à la
Fédération départementale Nature Environnement 77
Association membre de la Société pour la Protection
des Paysages et de l'Esthétique de la France et la Société Nationale pour la
Protection des Villes d'Art
Siège
: 24, Bd Thiers 77300
Fontainebleau Site internet :
fontainebleau-patrimoine.blogspot.fr
Courriel : echosbleau@gmail.com Tel :
01 60 74 80 33
Objet
: Observations sur l'enquête publique Forêt de Protection
Fontainebleau, le 1er
mars 2017.
Monsieur le Commissaire-enquêteur,
Fontainebleau Patrimoine est
particulièrement active au sein de la Fédération des associations de protection
de la Vallée de la Seine (FAPVS77) et y délègue son président, Guillaume
Bricker, qui est également président de la Fédération. Dans cette mesure,
Fontainebleau Patrimoine fait sien les avis et observations de la Fédération,
puisqu'elle en a approuvé les travaux ce samedi 25 février 2017 en Conseil des
Représentants.
Fontainebleau Patrimoine voudrait
en sa qualité d'association locale de l'agglomération de Fontainebleau-Avon
attirer votre attention particulièrement sur les atteintes aux lisières dont la
Ville et la Forêt de Fontainebleau ont été les victimes. Ce mitage et cette
dégradation continus devaient avoir un coup d'arrêt grâce à la Forêt de
Protection, qui, bien que n'ayant pas les fonctions d'un Parc national,
assurait au moins une garantie de l'intégrité foncière. Le principe de non-régression du droit de l'environnement qui vient d'être consacré par le
législateur devrait interdire les nouvelles altérations qui pourraient frapper
notre massif.
En
particulier nous tenons pour abusifs, inutiles ou dispensables :
- les
déclassements concernant le secteur du
Bréau, non
seulement inutiles alors qu'il existe déjà une grande partie prise sur la forêt
dans des illégales et illégitimes, puisque la zone avait été temporairement
affectée au ministère de la guerre charge à lui de le reboiser et de le
restituer au domaine forestier national et non d'en tirer profit; d'autant plus
que les projets en question ne sont pas définis; quant au rond-point envisagé,
il n'a pas de sens puisqu'il existe déjà une emprise au niveau du Carrefour de
Maintenon sur le RD606, carrefour partiellement neutralisé, mais qui peut être
relancé, tout en respectant le site historique;
- les
déclassements concernant le quartier
des Héronnières
qui non seulement portent atteinte à une perspective monumentale, mais ne
seront d'aucune utilité pour la valorisation du site, alors que le Clos des
Ebats voisin permettrait d'assurer les besoins fonciers éventuels que la
restructuration du site nécessiteraient;
- les opérations routières : le cas de la Table
du Roi nous apparaît
comme un projet inutile coûteux et attentatoire au site, alors que la FAPVS77 a
démontré que les motifs sécuritaires étaient utilisés à faux (localisation de
l'accidentologie principale non située au carrefour lui-même), et que des
alternatives crédibles pouvaient être mise en oeuvre rapidement écologiquement
et économiquement (feux avec boucle magnétique et radar, au carrefour rte
d'Alger et route ronde et RD606, neutralisation de certaines voies...); le carrefour de la Libération allant dans le bon sens par l'abandon
d'un projet idiot de double rond-points, même si le projet retenu nous apparaît
comme créant de nouveaux problèmes (la suppression du passage central et des
feux allant aggraver les difficultés de circulations, faute de régulation);
- le déclassement concernant le Château de Bellefontaine, dont la notice est un chef
d'œuvre de duplicité, puisqu'il omet de décrire le projet d'artificialisation
réel (terrain pour les gens du voyage notamment) et préfère rester dans des
généralités flatteuses mais ambiguës (mise en valeur du Château);
- les
déclassements et les trous dans le classement liés à des concessions existantes (golf, stade, grand parquet,
jardins familiaux, piscines...), dans la mesure où ces concessions,
attentatoires au couvert forestier, n'ont pas vocation à devenir définitive
puisqu'elles ont par nature un caractère temporaire et révocable (relire à cet
égard les actes de concessions) : même si nous en comprenons dans certains cas
l'utilité (relative), ils nous semblent qu'elles ne doivent pas être un
prétexte pour de futures cessions violant par une altération des l'esprit de la
loi le principe selon lesquelles :"les bois et forêts de l'Etat ne
peuvent être aliénés qu'en vertu d'une loi" dont les exceptions et
manipulations ont hélas trop rogné notre massif; nous vous proposons qu'à titre
de garantie, le Conseil d'Etat inscrive dans la notice de gestion le principe
du classement futur dès l'extinction de l'objet de la concession, au mieux un
classement conditionnel (sorte d'effet cliquet de résorption des concessions) :
ainsi, on ne pourra plus les détourner;
- enfin
toutes les régularisations d'emprise qui sont des infractions en
réalité dont on cherche à justifier le déclassement par l'usage (la coutume
n'est plus une source du droit dans un pays de droit romano-germanique comme le
nôtre et ne la d'ailleurs jamais été si elle était contra legem !)
Nous ne
pouvons que vous inviter à rendre un avis défavorable ou très réservé.
Nous vous
prions d'agréer, Monsieur le Commissaire-enquêteur, notre considération
distinguée.
mercredi 1 février 2017
Enquête publique : Modification du périmètre "Forêt de Protection - Massif de Fontainebleau"
Avis d'ouverture de l'enquête publique préalable
Une enquête publique se déroulera du lundi 6 février 2017 au mardi 7 mars 2017 inclus pour la modification du classement en forêt de protection du Massif de Fontainebleau.
Les dossiers sont disponibles pour consultation dans les mairies de Achères-la-Forêt, Arbonne-la-Forêt, Avon, Bourron-Marlotte, Fontainebleau, Larchant, Samois-sur-Seine, Thomery et Villiers-sous-Grez (Seine-et-Marne) et Courances et Milly-la-Forêt (Essonne).
Les permanences du commissaire enquêteur se tiendront en mairie :
Lundi 6 février 2017 de 14h30 à 17h30 à Fontainebleau
Mardi 14 février 2017 de 9h15 à 12h15 à Fontainebleau
Lundi 20 février 2017 de 14h30 à 17h30 à Milly-la-Forêt
Samedi 25 février 2017 de 9h00 à 12h00 à Fontainebleau
Mercredi 1er mars 2017 de 14h30 à 17h30 à Fontainebleau
Samedi 4 mars 2017 de 9h00 à 12h00 à Larchant
Mardi 7 mars 2017 de 14h30 à 17h30 à Fontainebleau
Le dossier mis à l’enquête :
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/Expropriations-servitudes/Avis-d-enquete-publique/Modification-du-perimetre-Foret-de-Protection-Massif-de-Fontainebleau
Libellés :
Bellefontaine,
Château de Bellefontaine,
Enquête publique,
Forêt
jeudi 24 novembre 2016
Avenir des archives nationales
ASSEMBLEE NATIONALE
Projet de loi de finances pour 2017 :
Culture : patrimoines, transmission des savoirs
24 novembre 2016 :
Budget 2017 - Culture : patrimoines, transmission des savoirs
( avis - première lecture )
Par MM. Philippe NACHBAR et Jean-Claude LUCHE
au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication
B. DES DÉFIS PHYSIQUES ET INTELLECTUELS
1. La fermeture définitive du site de Fontainebleau
Fermé partiellement en application du principe de précaution sur ordre du ministère de la culture et de la communication en mars 2013, le site des archives nationales de Fontainebleau, sujet à un risque d'affaissement, devrait finalement être définitivement fermé d'ici quatre ans.
C'est la décision qu'a prise la ministre chargée de la culture, sur la base du rapport que lui avait remis l'OPPIC en octobre 2015, qui évaluait et chiffrait les trois scénarios possibles : la consolidation du site, sa déconstruction avec reconstruction sur le site, ou sa fermeture définitive et son transfert vers les autres sites.
Le délai de quatre ans sera mis à profit pour préparer le déménagement des services vers le site de Paris et celui des 90 kilomètres d'archives aujourd'hui stockées sur le site de Fontainebleau vers celui de Pierrefitte-sur-Seine. C'est ce qui explique l'importance du « chantier du différé », pour lequel des autorisations d'engagement avaient été inscrites dès 2016 et plus 2 millions d'euros de crédits sont ouverts au titre du présent projet de loi. Ce chantier, qui devrait s'achever fin 2018, permettra d'équiper les magasins actuellement vides du site de Pierrefitte-sur-Seine, rendant possible l'accueil des archives en provenance de Fontainebleau.
Toutefois, le ministère de la culture et de la communication n'a pas caché à votre rapporteur pour avis qu'il conviendrait, dans ces conditions, de conduire par la suite de nouveaux travaux en plusieurs phases pour étendre les réserves du site de Pierrefitte-sur-Seine et ainsi préserver les capacités de stockage de long terme des Archives nationales, mises à mal par le transfert des archives situées à Fontainebleau.
Par ailleurs, les services du ministère ont indiqué à votre rapporteur pour avis qu'un arrêté de restructuration serait pris d'ici la fin de l'année pour accompagner les 42 agents aujourd'hui affectés au site de Fontainebleau : des postes sur les sites de Paris et de Pierrefitte-sur-Seine devraient leur être proposés, ainsi que des postes au sein de la fonction publique d'État ou de la fonction publique territoriale, susceptibles d'être plus proches du domicile des agents, dont beaucoup sont installés à proximité de Fontainebleau.
dimanche 23 octobre 2016
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