dimanche 23 octobre 2016
vendredi 7 octobre 2016
Communiqué de presse du 29 septembre 2016. Pénalisons les délestages de kérosène.
Communiqué de presse du 29 septembre
2016.
Pénalisons les délestages de kérosène.
Le délestage de centaines de tonnes de kérosène, dimanche 25 septembre 2016 sur la forêt de Fontainebleau par un avion d'Air-France, censé relié Roissy à Cayenne, est l'occasion de se poser quelques questions.
Sur la nécessité du délestage d'une grande partie du carburant.
Nous faisons confiance aux autorités compétentes et aux constructeurs d'avions pour en fixer les règles. Il est clair pour nous que si la sécurité en vol des avions atteint de tels niveaux c'est parce que les règles sont draconiennes et respectées par les pilotes.
Mais, dans le cas qui nous occupe, ces règles se contentent d'indiquer que l'on doit éviter de délester au-dessus de zones habitées, ce qui laisse une large marge d'appréciation au pilote.
Sur le choix de la forêt de Fontainebleau.
Il est assez évident que cette forêt ne se trouvait pas sur le trajet Roissy-Cayenne et que le pilote avait à sa portée des forêts plus proches de sa trajectoire. Pourquoi a-t-il choisi la forêt de Fontainebleau, qui est une « forêt de protection » et où, à ce titre, le délestage de carburant est en principe interdit ? Comment le commandant de bord justifie-t-il ce choix ?
Sur le rôle des politiques.
Nous avons entendu le lendemain un maire, en général plus soucieux du grignotage de la forêt domaniale pour ses rêves immobiliers que de la protection réelle de ladite forêt, se faire l'écho des protestations des usagers de celle-ci. Nous attendons de lui qu'il aille plus loin dans sa démarche, et qu'il obtienne du Conseil régional, auquel il appartient, une mobilisation en vue de l'interdiction claire du délestage sur les « forêts de protection » … avec sanctions à l'appui.
Sur l'avenir du transport aérien.
Cette catastrophe écologique, – qui n'est pour certains qu'un incident technique – met en lumière :
- que le transport aérien, même quand le kérosène est brûlé pour faire se mouvoir l'avion, est un gros pollueur ;
- que chaque passager doit être conscient de son « bilan carbone » ;
- que les opinions publiques ne toléreront pas éternellement que ce carburant soit complètement détaxé ;
- que les règles internes à l'aviation civile doivent mieux prendre en compte l'avenir de la planète (respect des écosystèmes, de la biodiversité, etc.).
En conclusion :
1°) nous demandons l'application de la réglementation protégeant la forêt de Fontainebleau : notice de gestion du Décret du 19 avril 2002 portant classement comme forêt de protection de la forêt de Fontainebleau (J.O n° 95 du 23 avril 2002 page 7211)
2°) considérant qu'il y a un préjudice écologique – peut-être diffus, mais néanmoins existant – et que l'activité aérienne est soumise à la « responsabilité pour risque » (c'est à dire que le pollueur doit payer pour les dommages, qu'il ait commis une faute ou non, conformément aux règles de la responsabilité civile mais également du principe du pollueur-payeur prévu par le droit européen, le code de l'environnement et la constitution), nous estimons que des compensations doivent être imposées, par exemple par une restauration écologique, indemnités financières, création d'espaces naturels etc.
Pénalisons les délestages de kérosène.
Le délestage de centaines de tonnes de kérosène, dimanche 25 septembre 2016 sur la forêt de Fontainebleau par un avion d'Air-France, censé relié Roissy à Cayenne, est l'occasion de se poser quelques questions.
Sur la nécessité du délestage d'une grande partie du carburant.
Nous faisons confiance aux autorités compétentes et aux constructeurs d'avions pour en fixer les règles. Il est clair pour nous que si la sécurité en vol des avions atteint de tels niveaux c'est parce que les règles sont draconiennes et respectées par les pilotes.
Mais, dans le cas qui nous occupe, ces règles se contentent d'indiquer que l'on doit éviter de délester au-dessus de zones habitées, ce qui laisse une large marge d'appréciation au pilote.
Sur le choix de la forêt de Fontainebleau.
Il est assez évident que cette forêt ne se trouvait pas sur le trajet Roissy-Cayenne et que le pilote avait à sa portée des forêts plus proches de sa trajectoire. Pourquoi a-t-il choisi la forêt de Fontainebleau, qui est une « forêt de protection » et où, à ce titre, le délestage de carburant est en principe interdit ? Comment le commandant de bord justifie-t-il ce choix ?
Sur le rôle des politiques.
Nous avons entendu le lendemain un maire, en général plus soucieux du grignotage de la forêt domaniale pour ses rêves immobiliers que de la protection réelle de ladite forêt, se faire l'écho des protestations des usagers de celle-ci. Nous attendons de lui qu'il aille plus loin dans sa démarche, et qu'il obtienne du Conseil régional, auquel il appartient, une mobilisation en vue de l'interdiction claire du délestage sur les « forêts de protection » … avec sanctions à l'appui.
Sur l'avenir du transport aérien.
Cette catastrophe écologique, – qui n'est pour certains qu'un incident technique – met en lumière :
- que le transport aérien, même quand le kérosène est brûlé pour faire se mouvoir l'avion, est un gros pollueur ;
- que chaque passager doit être conscient de son « bilan carbone » ;
- que les opinions publiques ne toléreront pas éternellement que ce carburant soit complètement détaxé ;
- que les règles internes à l'aviation civile doivent mieux prendre en compte l'avenir de la planète (respect des écosystèmes, de la biodiversité, etc.).
En conclusion :
1°) nous demandons l'application de la réglementation protégeant la forêt de Fontainebleau : notice de gestion du Décret du 19 avril 2002 portant classement comme forêt de protection de la forêt de Fontainebleau (J.O n° 95 du 23 avril 2002 page 7211)
2°) considérant qu'il y a un préjudice écologique – peut-être diffus, mais néanmoins existant – et que l'activité aérienne est soumise à la « responsabilité pour risque » (c'est à dire que le pollueur doit payer pour les dommages, qu'il ait commis une faute ou non, conformément aux règles de la responsabilité civile mais également du principe du pollueur-payeur prévu par le droit européen, le code de l'environnement et la constitution), nous estimons que des compensations doivent être imposées, par exemple par une restauration écologique, indemnités financières, création d'espaces naturels etc.
Annexe:
Voilà exactement ce qu'écrit la notice de gestion
de la forêt de Fontainebleau (adoptée par le même décret, PJ) :
3.2.1 Lutte contre les
pollutions
3.1.2.1.Pollutions sonores
Le survol par tout engin volant à moteur autres que les avions et les hélicoptères, est interdit.
Le survol de la forêt de protection par les avions de tourisme est possible dans les conditions réglementaires générales en vigueur, c’est-à-dire au dessus de 300 mètres, et particulières en ce qui concerne l’aire d’accès à l’aérodrome d’Episy.
Les avions de ligne respectant leur plan de vol ne passent pas au dessus du massif forestier de Fontainebleau.
3.1.2.1.Pollutions sonores
Le survol par tout engin volant à moteur autres que les avions et les hélicoptères, est interdit.
Le survol de la forêt de protection par les avions de tourisme est possible dans les conditions réglementaires générales en vigueur, c’est-à-dire au dessus de 300 mètres, et particulières en ce qui concerne l’aire d’accès à l’aérodrome d’Episy.
Les avions de ligne respectant leur plan de vol ne passent pas au dessus du massif forestier de Fontainebleau.
3.1.2.3 Lutte contre les pollutions chimiques
Les causes des pollutions dues aux hydrocarbures doivent être supprimées.
À ce titre :
3.1.2.3.1 Les avions de ligne
Les avions de lignes ne doivent pas déverser leur carburant excédentaire au dessus du massif forestier de Fontainebleau avant d’atterrir .
Les causes des pollutions dues aux hydrocarbures doivent être supprimées.
À ce titre :
3.1.2.3.1 Les avions de ligne
Les avions de lignes ne doivent pas déverser leur carburant excédentaire au dessus du massif forestier de Fontainebleau avant d’atterrir .
dimanche 11 septembre 2016
Ascenseur Place de la République : que s'est-il passé ?
Alors que la maquette ne prévoyait pas d'ascenseur situé au coin de la rue de la Paroisse et de la rue des Pins, quelle n'a pas été la surprise de nos concitoyens, favorables ou non à ce projet, de découvrir cet édicule en plein de la place de la République, gâchant pour beaucoup la vue de l'immeuble de la mission (MH).
Fontainebleau Patrimoine a enquêté et est en mesure de révéler ce qui s'est passé.
Alors qu'un permis conforme à l'essentiel de la maquette présenté au public avait été délivré le 7 mai 2014 (PC 077 186 13 00031), un permis modificatif a été demandé le 2 septembre 2014.
Ce permis modificatif comporte plusieurs variantes par rapport au permis initial :
- l'escalier accolé à la rampe véhicule rue de la paroisse est remplacé par un escalier et un ascenseur (CVP 03 remplacée par CVPP 03)
- le site de l'escalier et de l'ascenseur localisé dans l'emprise du Square à coté de l'Hôtel de la Mission ne comprend plus qu'un escalier (CVPP 04 remplacé par CVP 04)
Le document graphique est particulièrement peu lisible et montre une cage d'ascenseur particulièrement diaphane :
L'architecte des bâtiments de France a donné son visa le 23 décembre 2014 et le maire a validé le permis le 23 février 2015, de manière inaperçue, alors qu'il s'agissait d'une modification inesthétique au possible.
Voilà le résultat :
Voilà le résultat :
samedi 2 juillet 2016
samedi 11 juin 2016
jeudi 14 avril 2016
Quel avenir pour les archives ?
Extrait d'un site spécialisé dans la généalogie
Le Conseil supérieur des archives convoqué début mai
Catégorie : Nouveautés, France | le 13 Avril 2016 par Guillaume de Morant
Le Conseil supérieur des Archives devrait se réunir début mai. Ce sera l'occasion pour la ministre de la Culture, Audrey Azoulay -nommée en février dernier- « d’y présenter sa vision des archives du XXIe siècle : les Archives nationales, les archives des autres ministères, mais aussi les Archives départementales », croit savoir le syndicat CGT-Archives qui a pu s'entretenir avec Christopher Miles, le secrétaire général du ministère.
Le Conseil supérieur des Archives effectuera donc une rentrée très attendue, depuis la nomination à sa présidence de Jean-Louis Debré. Et ses avis ne manqueront pas d'éclairer le débat sur quelques sujets brûlants, sources d'inquiétude aussi bien pour les usagers, chercheurs et généalogistes que pour les personnels de ces différentes institutions.
L'un des points porte sur l'avenir du site de Fontainebleau, toujours pas tranché. Actuellement fermé, il est menacé d'une fermeture définitive. Au cours d'une brève rencontre avec le syndicat, M. Miles a estimé que ce serait « une immense erreur que de se séparer du site des Archives nationales de Fontainebleau »… tout en n’écartant pas l’option de son démantèlement. Quant au centre historique des Archives nationales à Paris, des rumeurs persistantes font état de son amputation d’au moins 6.000 mètres carrés de surface, magasins, bureaux, ateliers. Des rumeurs qui restent donc des rumeurs, aucune décision n'ayant été prise.
Par ailleurs, rapporte le syndicat, M. Miles a précisé que la collecte des minutes des notaires sur le site ne dépasserait pas la date de 1955, alors que le site de Paris devait conserver les minutes notariales jusqu’à la date de 1968. La CGT-Archives a mené le mardi 12 avril une action symbolique visant à occuper l'immeuble des Bons-Enfants où se trouvent les grandes directions du ministère. Une trentaine d’agents des Archives nationales des sites de Fontainebleau et de Paris ont occupé le hall de l'immeuble entre 9h30 et 13h00.
Le Conseil supérieur des archives convoqué début mai
Catégorie : Nouveautés, France | le 13 Avril 2016 par Guillaume de Morant
Le Conseil supérieur des Archives devrait se réunir début mai. Ce sera l'occasion pour la ministre de la Culture, Audrey Azoulay -nommée en février dernier- « d’y présenter sa vision des archives du XXIe siècle : les Archives nationales, les archives des autres ministères, mais aussi les Archives départementales », croit savoir le syndicat CGT-Archives qui a pu s'entretenir avec Christopher Miles, le secrétaire général du ministère.
Le Conseil supérieur des Archives effectuera donc une rentrée très attendue, depuis la nomination à sa présidence de Jean-Louis Debré. Et ses avis ne manqueront pas d'éclairer le débat sur quelques sujets brûlants, sources d'inquiétude aussi bien pour les usagers, chercheurs et généalogistes que pour les personnels de ces différentes institutions.
L'un des points porte sur l'avenir du site de Fontainebleau, toujours pas tranché. Actuellement fermé, il est menacé d'une fermeture définitive. Au cours d'une brève rencontre avec le syndicat, M. Miles a estimé que ce serait « une immense erreur que de se séparer du site des Archives nationales de Fontainebleau »… tout en n’écartant pas l’option de son démantèlement. Quant au centre historique des Archives nationales à Paris, des rumeurs persistantes font état de son amputation d’au moins 6.000 mètres carrés de surface, magasins, bureaux, ateliers. Des rumeurs qui restent donc des rumeurs, aucune décision n'ayant été prise.
Par ailleurs, rapporte le syndicat, M. Miles a précisé que la collecte des minutes des notaires sur le site ne dépasserait pas la date de 1955, alors que le site de Paris devait conserver les minutes notariales jusqu’à la date de 1968. La CGT-Archives a mené le mardi 12 avril une action symbolique visant à occuper l'immeuble des Bons-Enfants où se trouvent les grandes directions du ministère. Une trentaine d’agents des Archives nationales des sites de Fontainebleau et de Paris ont occupé le hall de l'immeuble entre 9h30 et 13h00.
vendredi 18 mars 2016
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