samedi 11 juin 2016
jeudi 14 avril 2016
Quel avenir pour les archives ?
Extrait d'un site spécialisé dans la généalogie
Le Conseil supérieur des archives convoqué début mai
Catégorie : Nouveautés, France | le 13 Avril 2016 par Guillaume de Morant
Le Conseil supérieur des Archives devrait se réunir début mai. Ce sera l'occasion pour la ministre de la Culture, Audrey Azoulay -nommée en février dernier- « d’y présenter sa vision des archives du XXIe siècle : les Archives nationales, les archives des autres ministères, mais aussi les Archives départementales », croit savoir le syndicat CGT-Archives qui a pu s'entretenir avec Christopher Miles, le secrétaire général du ministère.
Le Conseil supérieur des Archives effectuera donc une rentrée très attendue, depuis la nomination à sa présidence de Jean-Louis Debré. Et ses avis ne manqueront pas d'éclairer le débat sur quelques sujets brûlants, sources d'inquiétude aussi bien pour les usagers, chercheurs et généalogistes que pour les personnels de ces différentes institutions.
L'un des points porte sur l'avenir du site de Fontainebleau, toujours pas tranché. Actuellement fermé, il est menacé d'une fermeture définitive. Au cours d'une brève rencontre avec le syndicat, M. Miles a estimé que ce serait « une immense erreur que de se séparer du site des Archives nationales de Fontainebleau »… tout en n’écartant pas l’option de son démantèlement. Quant au centre historique des Archives nationales à Paris, des rumeurs persistantes font état de son amputation d’au moins 6.000 mètres carrés de surface, magasins, bureaux, ateliers. Des rumeurs qui restent donc des rumeurs, aucune décision n'ayant été prise.
Par ailleurs, rapporte le syndicat, M. Miles a précisé que la collecte des minutes des notaires sur le site ne dépasserait pas la date de 1955, alors que le site de Paris devait conserver les minutes notariales jusqu’à la date de 1968. La CGT-Archives a mené le mardi 12 avril une action symbolique visant à occuper l'immeuble des Bons-Enfants où se trouvent les grandes directions du ministère. Une trentaine d’agents des Archives nationales des sites de Fontainebleau et de Paris ont occupé le hall de l'immeuble entre 9h30 et 13h00.
Le Conseil supérieur des archives convoqué début mai
Catégorie : Nouveautés, France | le 13 Avril 2016 par Guillaume de Morant
Le Conseil supérieur des Archives devrait se réunir début mai. Ce sera l'occasion pour la ministre de la Culture, Audrey Azoulay -nommée en février dernier- « d’y présenter sa vision des archives du XXIe siècle : les Archives nationales, les archives des autres ministères, mais aussi les Archives départementales », croit savoir le syndicat CGT-Archives qui a pu s'entretenir avec Christopher Miles, le secrétaire général du ministère.
Le Conseil supérieur des Archives effectuera donc une rentrée très attendue, depuis la nomination à sa présidence de Jean-Louis Debré. Et ses avis ne manqueront pas d'éclairer le débat sur quelques sujets brûlants, sources d'inquiétude aussi bien pour les usagers, chercheurs et généalogistes que pour les personnels de ces différentes institutions.
L'un des points porte sur l'avenir du site de Fontainebleau, toujours pas tranché. Actuellement fermé, il est menacé d'une fermeture définitive. Au cours d'une brève rencontre avec le syndicat, M. Miles a estimé que ce serait « une immense erreur que de se séparer du site des Archives nationales de Fontainebleau »… tout en n’écartant pas l’option de son démantèlement. Quant au centre historique des Archives nationales à Paris, des rumeurs persistantes font état de son amputation d’au moins 6.000 mètres carrés de surface, magasins, bureaux, ateliers. Des rumeurs qui restent donc des rumeurs, aucune décision n'ayant été prise.
Par ailleurs, rapporte le syndicat, M. Miles a précisé que la collecte des minutes des notaires sur le site ne dépasserait pas la date de 1955, alors que le site de Paris devait conserver les minutes notariales jusqu’à la date de 1968. La CGT-Archives a mené le mardi 12 avril une action symbolique visant à occuper l'immeuble des Bons-Enfants où se trouvent les grandes directions du ministère. Une trentaine d’agents des Archives nationales des sites de Fontainebleau et de Paris ont occupé le hall de l'immeuble entre 9h30 et 13h00.
vendredi 18 mars 2016
mercredi 17 février 2016
Restauration du Jeu de Paume
Un communiqué de la Fondation du patrimoine
https://www.fondation-patrimoine.org/fr/ile-de-france-12/tous-les-projets-593/detail-salle-du-jeu-de-paume-du-chateau-de-fontainebleau-42962
SALLE DU JEU DE PAUME DU CHATEAU DE FONTAINEBLEAU
77300 Fontainebleau
PRÉSENTATION DU PROJET
Descriptif
La Courte Paume, aussi appelée Jeu de Paume, apparait en France à partir du XIIème siècle. Ce jeu devient très populaire et les premières règles définies en 1592, nécessitent stratégie et esprit tactique pour mettre en défaut l’adversaire. C’est l’origine de tous les sports de balle et de raquette, tout comme des expressions de la langue française, encore utilisées : « qui va à la chasse perd sa place », « épater la galerie », « tomber à pic »…..
Jeu des Rois, le carreau de Jeu de Paume de Fontainebleau (Seine et Marne) est construit en 1601 dans l’enceinte du château pour les plaisirs du roi Henri IV, qui pratique régulièrement ce sport.
Et alors que Paris compte à cette époque plus de 250 salles, il ne subsiste plus, à ce jour en France, que 2 salles de Jeu de paume en activité : le Carreau de Paris, construit au début du XXème siècle et, le carreau de Fontainebleau, dernière des salles de Jeu de Paume royale, qui est aussi la plus grande salle du monde : 16 toises sur 7 (31,20m X 13,60m).
NATURE DES TRAVAUX
Il apparaît aujourd’hui que d’importants travaux de remise en état sont à réaliser sur l’aire de jeu (sol, mur et toiture en bois des galeries) afin d’assurer la pérennité de l’activité et maintenir l’organisation de compétitions internationales de ce sport ancestral.
Nous sommes donc amenés à faire appel à votre aide et à votre générosité, dans le cadre d’une démarche de Mécénat, afin de conserver ce patrimoine historique majeur.
Devenez bienfaiteur du Carreau du Jeu de Paume de fontainebleau, partie intégrante du château et de son parc, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et bénéficiez d’une visibilité mondiale grâce au passage de plus de 500 000 visiteurs chaque année.

SALLE DU JEU DE PAUME DU CHATEAU DE FONTAINEBLEAU
77300 Fontainebleau
PRÉSENTATION DU PROJET
Descriptif
La Courte Paume, aussi appelée Jeu de Paume, apparait en France à partir du XIIème siècle. Ce jeu devient très populaire et les premières règles définies en 1592, nécessitent stratégie et esprit tactique pour mettre en défaut l’adversaire. C’est l’origine de tous les sports de balle et de raquette, tout comme des expressions de la langue française, encore utilisées : « qui va à la chasse perd sa place », « épater la galerie », « tomber à pic »…..
Jeu des Rois, le carreau de Jeu de Paume de Fontainebleau (Seine et Marne) est construit en 1601 dans l’enceinte du château pour les plaisirs du roi Henri IV, qui pratique régulièrement ce sport.
Et alors que Paris compte à cette époque plus de 250 salles, il ne subsiste plus, à ce jour en France, que 2 salles de Jeu de paume en activité : le Carreau de Paris, construit au début du XXème siècle et, le carreau de Fontainebleau, dernière des salles de Jeu de Paume royale, qui est aussi la plus grande salle du monde : 16 toises sur 7 (31,20m X 13,60m).
NATURE DES TRAVAUX
Il apparaît aujourd’hui que d’importants travaux de remise en état sont à réaliser sur l’aire de jeu (sol, mur et toiture en bois des galeries) afin d’assurer la pérennité de l’activité et maintenir l’organisation de compétitions internationales de ce sport ancestral.
Nous sommes donc amenés à faire appel à votre aide et à votre générosité, dans le cadre d’une démarche de Mécénat, afin de conserver ce patrimoine historique majeur.
Devenez bienfaiteur du Carreau du Jeu de Paume de fontainebleau, partie intégrante du château et de son parc, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et bénéficiez d’une visibilité mondiale grâce au passage de plus de 500 000 visiteurs chaque année.
vendredi 15 janvier 2016
Presse : L’ancien musée des prisons de Fontainebleau bientôt vendu aux enchères
Pascal
Villebeuf 14 Janv. 2016,Le Parisien
Fontainebleau, septembre 2015. L’ancien musée des prisons sera mis aux enchères les 9 février.
Le bâtiment de l’ancien Musée national des prisons sera mis aux enchères le 9 février prochain à Melun. L’annonce vient d’être publiée sur le portail du ministère des Finances. Cet ensemble architectural datant de 1855 est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Sa mise à prix sera de 500 000 €.
Rappelons que cette ancienne maison d’arrêt, avec sa bâtisse principale en meulière, a abrité l’éphémère Musée National des Prisons (le seul en Europe). Il a fonctionné quatorze années, jusqu’en 2010. Mais était seulement ouvert aux groupes et aux chercheurs. Il sera mis aux enchères à l’étude notariale de Maître Monceau, 3, place Chapu à Melun.

--------------------------
Bâtiment architectural du 19ème (1855), inscrit en totalité à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Fontainebleau, septembre 2015. L’ancien musée des prisons sera mis aux enchères les 9 février.
Le bâtiment de l’ancien Musée national des prisons sera mis aux enchères le 9 février prochain à Melun. L’annonce vient d’être publiée sur le portail du ministère des Finances. Cet ensemble architectural datant de 1855 est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Sa mise à prix sera de 500 000 €.
Rappelons que cette ancienne maison d’arrêt, avec sa bâtisse principale en meulière, a abrité l’éphémère Musée National des Prisons (le seul en Europe). Il a fonctionné quatorze années, jusqu’en 2010. Mais était seulement ouvert aux groupes et aux chercheurs. Il sera mis aux enchères à l’étude notariale de Maître Monceau, 3, place Chapu à Melun.

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Bâtiment architectural du 19ème (1855), inscrit en totalité à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Mise à prix : 500 000 €
Cautionnement pour enchérir : 20 000 €
Montant minimal des enchères : 5 000 €
Cautionnement pour enchérir : 20 000 €
Montant minimal des enchères : 5 000 €
Ancienne maison d'arrêt de Fontainebleau à usage d'ancien musée national des prisons, cadastrée parcelle AK 156 de 1 841 m², comprenant :
- un sous-sol complet semi-enterré : le mitard, grande salle à usage d’ancienne cantine, diverses pièces.
- au rez-de-chaussée :
- nef de détention : grande salle, diverses pièces ;
- bâtiment façade : entrée, accueil.
- au 1er étage : circulation, coursives desservant une quinzaine de cellules et un appartement située dans la nef ;
- au 2ème étage : circulation, coursives desservant une quinzaine de cellules ;
- cours de promenade, un garage d’une superficie de 16 m² environ.
- au rez-de-chaussée :
- nef de détention : grande salle, diverses pièces ;
- bâtiment façade : entrée, accueil.
- au 1er étage : circulation, coursives desservant une quinzaine de cellules et un appartement située dans la nef ;
- au 2ème étage : circulation, coursives desservant une quinzaine de cellules ;
- cours de promenade, un garage d’une superficie de 16 m² environ.
L’ensemble est clos d’un haut mur, le tout est inscrit en totalité à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques aux termes d’un arrêté en date du 17 décembre 1996.
lundi 9 novembre 2015
mardi 20 octobre 2015
Fontainebleau Patrimoine met fin à toute polémique sur l'abandon du projet de cinéma Le Select
Fontainebleau Patrimoine
Association loi 1901 n° 9741 déclarée au JORF du 11 décembre
1996 p. 5454, affiliée à la Fédération départementale Nature Environnement 77
Association
membre de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France
et la Société Nationale pour la Protection des Villes d'Art
Communiqué de presse
Fontainebleau Patrimoine met
fin à toute polémique
sur l'abandon du projet de
cinéma Le Select
Fontainebleau, le 14 octobre 2015
Fontainebleau Patrimoine a lu
avec intérêt un article de la République du 11 octobre 2015 concernant le
soi-disant blocage par ses recours du projet de cinéma le Sélect, il y a déjà 5
ans. L'association se doit d'apporter, à nouveau, des rectifications
importantes à cette vision quelque peu incomplète. Notre association a pris
l'affaire très au sérieux, d'autant plus que nous avons eu un architecte du
patrimoine (ancien ABF) comme conseil tout au long de l'affaire du centre
ville.
L'association rappelle que le
projet attaqué par l'association avait été ensuite retoqué par l'inspecteur
général de l'architecture et du patrimoine M. Chauffert-Yvart, délégué par le
ministère de la Culture et qui indiquait que "tant par son
traitement architectural, le rythme de ses percements, l'inadaptation de son
comble au volume à couvrir que par les matériaux proposés en façade, ce projet
est de nature à porter gravement atteinte aux abords du Château de
Fontainebleau, […] et au site inscrit des quartiers anciens". Constatant
que l'architecte du projet proposait "un objet totalement hétéroclite dans
les tissus urbains du centre ville", il suggérait son changement.
Les recommandations de cette
expertise ministérielle n'avaient pas été entendues par entêtement de la
municipalité et du promoteur.
Si on lui reproche l'abandon
de l'aspect initial, jugé largement inacceptable le ministère, l'association
s'en félicite, mais on ne peut lui mettre sur le dos l'abandon de l'ensemble
du projet. Ainsi, l'association souligne que son recours avait été
retiré fin janvier 2011 alors que les négociations étaient encore en cours
et que ce recours d'ailleurs portait sur un autre visuel que celui qui est
présenté par le journal (visuel anachronique et pas très lisible d'ailleurs
puisqu'il représente à 90 % l'Hôtel de l'aigle noir). Bref, l'argument du
recours bloquant tombe à plat.
Enfin, si l'on veut être tout
à fait objectif, lors de la réunion du 1er juin 2011, organisée en Mairie de
Fontainebleau, Madame C. Reynaud, propriétaire du cinéma, a annoncé l’abandon
du projet de 4 nouvelles salles à l’emplacement du Sélect. Elle a justifié
cet abandon par une baisse de 28% des
fréquentations de l’Ermitage, baisse deux fois plus forte que la baisse
nationale.
Les obstacles à la viabilité
économique du projet étaient importants avec à une concurrence des complexes
multisalles de Montereau, Dammarie et Sénart qui offre des parkings non
seulement spacieux mais encore gratuits alors que 1000 places de cinéma
allaient être créées, et malgré les avertissements des associations, sans
qu'aucun stationnement n'ait été prévu à l'époque par la mairie pour accueillir
la clientèle. Le rapport du CNC soulignait à cet égard cette forte nécessité.
Le Cinéma du Bréau, qui
lui présente des stationnements gratuits,
désormais ouvert, malgré son aspect résolument moderne et sans doute mal
intégré, n'a pas fait l'objet de recours de la part de notre association, compte
tenu de sa situation excentrée des monuments et du site inscrit protégé du
centre historique. Si l'on peut regretter l'abandon de l'implantation en
centre-ville, il s'agit exclusivement d'une décision de la Ville (vendeuse de
la Halle de Villars), de l'exploitante (titulaire des autorisations) et de la
SEM du Pays de Fontainebleau (majoritaire de la SCI constructrice), on ne
pourra donc en accuser notre association.
Le
Président,
Dr
Guillaume Bricker
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